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L’œuvre d’Art exprime-t-elle encore de la beauté ?

08/07/2024

L’œuvre d’Art exprime-t-elle encore de la beauté ?

Depuis les débuts du XXème siècle européen, « l’Art » a remplacé les « Beaux-Arts », eux-mêmes apparus au XVIIIème siècle.
L’idée du beau héritée traditionnellement de Platon parait périmée.
Les « ready made » et le « design » semblent avoir annulé la différence entre Art et technique.
L’intelligence artificielle s’apprête à surpasser la créativité artistique. 
La culture artistique  de masse offre une émotion esthétique sans que le goût ait dû être cultivé par la fréquentation des musées ou des salles de  concert. Pourtant, le sentiment suscité par les œuvres d’Art ne conserve-t-il pas une prétention à l’universalité qui distingue le beau de l’émouvant ?

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Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine.

07/07/2024

Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine.

« Le 17 octobre 2024, le musée d’Art moderne de la ville de Troyes accueillera Diane de Selliers, fondatrice de la maison d’édition éponyme, pour une conférence sur son œuvre en tant qu’éditrice de livres d’art.
Des ouvrages qui invitent à un dialogue fécond entre les textes de la littérature mondiale et des œuvres picturales.
Au cours de cet événement, plongez au cœur du monde fascinant des Éditions Diane de Selliers, où chaque livre est une création à part entière.
Une soirée inspirante au cours de laquelle vous découvrirez l’univers unique de cette maison d’édition qui, depuis 1992, publie au rythme d’un livre par an, des textes majeurs de la littérature en correspondance avec les grandes œuvres de l’histoire de l’art.
Une rencontre à ne pas manquer pour tous les passionnés d’art, de littérature et de création.
Diane de Selliers nous parlera de la création de ses ouvrages, de l’imposant travail de recherche qu’ils nécessitent, et dévoilera quelques secrets de ses titres les plus emblématiques, en particulier « Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine ».

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Derain et ses amis.

06/07/2024

Derain et ses amis.

André Derain est sans doute l’une des figures les plus fascinantes de l’art moderne.
Tout au long de son existence (1880- 1954), Derain a créé autour de lui un champ magnétique qui a infléchi durablement le destin de la peinture et de la poésie contemporaines.
Occulté dans le roman de l’art moderne, cet épisode forme la trame du livre de Michel Charzat, Derain et ses amis.
L’auteur raconte les rencontres légendaires du « géant mélancolique » avec Vlaminck et Matisse.
Il tire de l’oubli ses  relations passionnelles nouées avec Picasso, Apollinaire, Breton, Satie, Balthus, Giacometti.
Spécialiste de la peinture française de la première partie du XXe siècle, biographe de Derain, Michel Charzat présentera son livre, récemment publié, au MAM de Troyes, le 14 novembre 2024.

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Pierre Paulin et le design sous les Ors de la République.

05/07/2024

Pierre Paulin et le design sous les Ors de la République.

Figure majeure du design du 20e siècle et fondateur d’un certain design à la Française, Pierre Paulin s’est illustré dans ce domaine des années 50 jusqu’à sa disparition en 2009.
Inventeur et précurseur, tant dans l’esthétique que la technique, «son design» s’offre à tous : du jeune ménage français de l’après-guerre aux décors de cinéma comme James Bond, jusqu’aux sièges de la Grande Galerie du Louvre. Cette conférence retracera particulièrement ses années sous les Ors de la République lorsque les Présidents de la République, Georges Pompidou et François Mitterrand, lui commandèrent des aménagements pour l’Élysée.

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NEWSLETTER MAI OCTOBRE 2024

19/05/2024

NEWSLETTER MAI OCTOBRE 2024

Les jours filant, se dessine un irrépressible besoin de lumière, de chaleur, de couleurs, de vert, de bleu, de jaune, de rouge... ce rouge précisément, si généreusement offert par Henri Matisse à l'exposition :
« Matisse, L'Atelier rouge » Fondation Vuitton jusqu'au 9 septembre 2024
Cette présentation raconte l'histoire de cette toile de 1911, d'abord refusée par le collectionneur Chtchoukine, puis acquise par un club privé londonien, avant d'être finalement rachetée par le MoMA New York en 1949.
« Ce tableau demeure une pierre de touche, nous confie Ann Temkin, conservatrice en chef du MoMA, la décision radicale de Matisse de saturer la surface de l'œuvre d'une couche de rouge (précédemment travaillée de différentes couleurs) a fasciné des générations d'artistes parmi lesquels Mark Rothko et Ellsworth Kelly ».
L'audace d'un tel geste, annihilant toute perspective au profit d'un monde flottant, incandescent, se double d'une prouesse : l'exposition des œuvres figurées dans cette toile, cette vue d'atelier : peintures, sculptures, céramiques !

C'est donc bien logiquement que cette ode à la couleur se poursuit par la lumineuse exposition :
« Ellsworth Kelly. Formes et couleurs 1949-2015 » Fondation Vuitton jusqu'au 9 septembre
Nourri, entre autres, du contact, lors de ses séjours en Europe, de Arp, Brancusi, Calder, Le Corbusier, E. Kelly tend peu à peu à une œuvre abstraite, annonçant le minimalisme américain des années 60 (Donald Judd, Carl Andre) auquel on l'assimilera souvent.
Pourtant loin de leur froideur analytique, son travail (peintures, sculptures, collages...) naît d'un regard toujours fasciné, émerveillé sur son monde environnant et se traduit alors en formes amples, généreuses, de couleur pure.
Même s'il réfute toute filiation directe à Henri Matisse, on peut toutefois se prendre à y songer avec notamment « L'Atelier rouge » et plus encore avec les merveilleux papiers découpés à même la couleur, et collés du vieux Maître.

Non équivoque quant à lui, fût le rapport d'amitié liant deux « Maîtres » :
« Amitiés Bonnard-Matisse » Fondation Maeght du 29 juin au 6 octobre
C'est ici également l'occasion de célébrer les 60 ans de la fondation, inaugurée le 28 juillet 1964 par André Malraux (concerts, spectacles, lectures...), et plus avant, les liens intimes, qu'entretenait la famille Maeght tout particulièrement avec ces deux artistes, Pierre Bonnard et Henri Matisse.
L'exposition décline diverses thématiques explorées par tous deux : autoportraits, le peintre et son modèle, lumières du midi..., proposant ainsi de mieux encore appréhender leurs caractères spécifiques.
Mais c'est avant tout exposé là : du soleil, de l'amitié, du génie !
À noter qu'à cette occasion, la fondation, riche d'une extension, redéploie ses vastes collections.

Et nous retrouvons Pierre Bonnard à Aix-en-Provence :
« Bonnard et le Japon » Hôtel de Caumont jusqu'au 6 octobre
Nous cernons ainsi au plus près le regard que porta ce surnommé « Le Nabi Japonard », sur l'art japonais, notamment à la découverte des estampes (du mouvement ukiyo-e ou « monde flottant ») présentées pour la première fois à l'exposition universelle de 1867, et révélant un original traitement de la ligne et de l'espace.
Nous pouvons alors plus encore apprécier les « lumineuses-heureuses » transpositions qu'il en fit dans ses toiles.

A propos des Nabis, se tient au musée de Pont-Aven « Femmes chez les Nabis, de fil en aiguille » du 22 juin au 29 septembre
Ou comment ces femmes, compagnes, mères, sœurs, assistantes, ont dans l'ombre encouragé et participé de ce courant créatif.
L’œuvre de Maurice Denis « Les Muses » de 1893, en est un bien délicat témoignage et hommage.

Notre voyage nous ramène à Paris avec :
« Auguste Herbin-le Maître oublié » (1882-1960) Musée de Montmartre jusqu'au 15 septembre
Le musée l'affirme bien fort :
« Herbin est le secret le mieux gardé de l'aventure de l'art moderne » et de rappeler qu'il figurait chez les grands collectionneurs au début du XXème siècle, tels que Chtchoukine, Morozov, Uhde.
Accordant toujours une place prépondérante à la couleur, l’œuvre d'Auguste Herbin s'imprègne au fil du temps de grands courants artistiques tels que le fauvisme, le cubisme. Il connaît un bref retour à la figuration dans les années 20, pour élaborer enfin, ce qu'il nommera son « alphabet plastique » : soit des couleurs pures associées à des figures géométriques planes... et à des sonorités : un langage 
nouveau universel « synesthésique » comme en rêvait également Kandinsky.
Ainsi, par exemple la lettre E est associée au rouge, à une sphère et à la note do.
Co-fondateur avec Georges Vantongerloo du groupe Abstraction-Création, son travail influencera la seconde génération d'abstraction géométrique et particulièrement les tenants de l'art cinétique tel Vasarely.

Grande figure de l'art moderne, pour sa part fort reconnue :
« Brancusi » (1876-1957) Centre Pompidou jusqu'au 1er juillet
On s'y rend en hâte, l'exposition fermant donc ses portes le 1er juillet (le Centre Pompidou, les siennes en 2025… pour plusieurs années), et pour l’œuvre sublime de Constantin Brancusi, entre abstraction et figuration.
Le noyau en est son atelier, véritable matrice de sa création, situé à l'origine impasse Ronsin, légué à l'état français et reconstitué à l'identique au Centre Pompidou.
Le parcours s'enrichit de nombreux prêts venus des États-Unis et de Roumanie, son pays natal.
Il retrace alors le parcours de ce père de la sculpture moderne, renouant avec la pratique de la taille directe (bois, pierre), s'acheminant vers des formes toujours plus épurées, intemporelles, non moins évocatrices et pour la plupart au poli parfait (bronze, marbre) se jouant de la lumière dans l'espace.
Ainsi ses « colonnes sans fin » (son rêve : une colonne sans fin dressée vers des mondes, de l'autre côté du monde), ses « oiseaux dans l'espace » (« ce n'est pas l'oiseau que je sculpte, mais le vol » déclareraIt-il en 1927 aux autorités douanières américaines, lui refusant le statut d’œuvre d'art), « ces muses endormies » : un ovale parfait, ces « coqs » : une crête dressée. C'est là tout un répertoire poétique humoristique parfois, qu'il décline en d'infinies et merveilleuses variations, quelques 40 ans durant pour enfin « exprimer l'essence des choses, au-delà des apparences ».

Sortons à présent des ateliers pour un grand « courant d'art impressionniste » soufflant cet été sur toute la France : Renoir à Limoges, Orléans... Sisley à Strasbourg, Tourcoing... Monet à Ajaccio, Chartres, 
Douai, Lille, Clermont-Ferrand, Honfleur (en Normandie, important festival impressionniste jusqu'au 22 septembre)... pas moins de 178 œuvres ainsi partout prêtées par le musée d'Orsay, pour célébrer avec faste les 150 ans de ce mouvement, révolutionnaire, ne l'oublions pas.

Et à Paris se tient :
« Paris 1874. Inventer l'impressionnisme » Musée d'Orsay jusqu'au 14 juillet
Vous connaissez sans doute ces mots célèbres de Louis Leroy, journaliste au Charivari, face au tableau de Claude Monet « Impression, soleil levant » : « Impression, j'en étais sûr, je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans... ».
Des mots qui scellèrent un peu plus tard le nom de ce courant, nom alors revendiqué par les artistes eux-mêmes : l'impressionnisme.
Des artistes désireux de traduire désormais la vie, là où elle palpite : dans les campagnes, à la mer, dans les villes, là où la modernité est en marche (gares, Grands Boulevards...) et cela en marge d'un art d'atelier dit « académique ». L'exposition actuelle n'a pas, pour autant, l'ambition de retracer cet élan dans toute son amplitude, sa durée, mais de souligner, de cerner ce point de bascule.

Aussi pour comprendre l'importance du contexte, le parcours commence par une salle gris-cendre avec des œuvres évoquant ces événements si proches : la défaite de 1870 et l'insurrection sanglante de la commune en 1871. On discerne alors mieux, une France aspirant à plus de légèreté, de liberté : c'est dans cet esprit « réactionnaire » que s'ouvre le 15 avril 1874, dans l'ancien atelier du photographe Nadar, la première exposition « impressionniste », y figurent entre autres, Monet, Renoir, Sisley, Pissarro, Degas, Morisot...
Mais l'actuelle exposition d'Orsay évoque aussi, cette même année, le toujours indétrônable salon officiel. On y trouve bien sûr de ces peintres académiques tels Gérôme, Gervex, mais aussi des artistes qui n'auraient pas déparé chez Nadar, tels Manet, Gonzalès, Cassatt et qui d'ailleurs, pour la plupart, rejoindront ces dissidents. 
Le parcours s'achève sur l'évocation de la 3ème exposition impressionniste de 1877 (elles seront au nombre de 8 de 1874 à 1886) avec de lumineuses, vibrantes, vivantes toiles telles que le « Bal du moulin de la Galette » Renoir 1876 ou les évanescentes fumées de « La Gare Saint-Lazare » Monet 1877. Une expérience immersive inédite : il vous est proposé de revivre l'inauguration de 1874 !

Et pour terminer, toujours guidé par la lumière-couleur, permettez-moi ce pas de côté : un rendez-vous au musée du Louvre devant l'éblouissante œuvre, récemment restaurée.
« La Vierge du chancelier Rolin » Jan Van Eyck - huile sur bois - vers 1430
Une exposition-dossier passionnante « Revoir Van Eyck, la Vierge du chancelier Rolin » se tient jusqu'au 17 juin avant que le tableau ne rejoigne sa cimaise dans l'aile Richelieu.
Éblouissante, elle l'est par la richesse de sa symbolique certes, mais magnifiée par la multitude de détails désormais parfaitement révélés, leur beauté (les chapiteaux, le paysage à l'arrière-plan, précis autant que lumineux et aérien...), son éclat retrouvé (l'éclat de ses bleus lapis-lazuli, l'intensité du rouge du manteau de la Vierge : puissance de la couleur de Van Eyck à Matisse !).

Et c'est avec autant d'enthousiasme que je vous souhaite un très bel été.
Pour vous.

Christine Leduc

Il y a 150 ans : "Paris 1874. Inventer l'impressionnisme".

01/03/2024

Il y a 150 ans : "Paris 1874. Inventer l'impressionnisme".

Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

“Paris 1874. Inventer l’impressionnisme”. Musée d’Orsay

Galerie Nadar, 15 avril 1874, de jeunes artistes indépendants décident d’exposer en dehors de tout cadre officiel leur travail des cinq dernières années.
Les nouveaux sujets de la ville haussmannienne, des loisirs bourgeois et de la campagne ont leur prédilection.
La critique n’est pas tendre envers ces quelques cent soixante-cinq œuvres de trente artistes aux horizons divers, et qui ont décidé de s’affranchir du dessin pour privilégier un rendu de la couleur par la touche.
Particulièrement critiquée, la toile de Claude Monet, Impression Soleil Levant, laisse finalement un nom pour cette génération d’artistes qui 
réalise huit expositions entre 1874 et 1886

 

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Voyage au Domaine de Chaumont-sur-Loire

26/02/2024

Voyage au Domaine de Chaumont-sur-Loire

Le Domaine de Chaumont-sur-Loire est classé Jardin remarquable depuis 2009, il évolue sans cesse et se transforme au fil des années.
32 hectares de parcs, 55 installations et expositions d’art contemporain, 30 nouveaux jardins dans le cadre du Festival International des Jardins, le Château complètement remeublé, les Écuries et le Parc Historique.
Chaque année, une dizaine d’artistes, plasticiens et photographes du monde entier investissent le domaine.
Le parc historique de 21 ha devient alors l’écrin naturel d’œuvres originales créées in situ et les écuries et pièces du château autant de salles d’exposition.

Le Festival international des jardins-édition 2024-Jardin source de vie
Événement emblématique du Domaine, le Festival International des Jardins est un rendez-vous international incontournable, dédié à la création, à l’imagination, à la poésie et à la nature.
Reconnu depuis 1992 tant par les professionnels que par les amateurs de jardin, il accueille paysagistes et concepteurs venus du monde entier.

Les jardins pérennes : les prés du Goualoup, 6 nouveautés.
Les Goualoup s’étendent sur plus de 10 hectares accueillant des jardins pérennes liés aux grandes civilisations du jardin : Japon, Chine, Corée, Grande-Bretagne... Ils accueillent les œuvres de grands architectes et paysagistes tels Yu Kongjiang, Wang Shu, Shodo Suzuki, Leon Kluge, Jean Mus... et des artistes de renommée internationale : Chris Drury, Pablo Reinoso, Andrea Branzi, Nils-Udo...

Les collections végétales L’arche des roses anciennes, les arches de jasmin étoilé, les collections de clématites, des dahlias, des pivoines, des asters… La serre extraordinaire, la petite serre, le potager.

Le Centre d’art et de Nature du Domaine de Chaumont-sur-Loire invite des artistes de renommée internationale, plasticiens et photographes à venir créer des œuvres inédites et originales sur le thème de la nature.
Réparties sur tout le Domaine, les œuvres d’art réalisées, fruits d’une véritable rencontre entre les artistes et l’esprit du lieu, offrent aux visiteurs un parcours initiatique riche de découvertes, de surprises et d’émotions.

Le Château offre une vue exceptionnelle sur le fleuve sauvage.
Il est meublé et décoré.
Durant quarante ans, le couple princier, propriétaire voyage à travers le monde et constitue une exceptionnelle collection d’œuvres d’art.

Parc du château
Vaste parc d’agrément dans le style paysager, "à l’anglaise", il comporte divers aménagements, fabriques ou éléments attractifs : le réservoir appelé également “château d’eau”, le pont pittoresque ou “rustique” et le cimetière des chiens. Les Ecuries…. Selleries, cuisine, manège, ferme.

Sortie au Domaine de Chaumont-sur-Loire, le jeudi 23 mai 2024
Recopier le talon-réponse.
Participant(s) :
Adresse :
Numéro de téléphone portable :
COURRIEL :
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PROGRAMME
Jeudi 23 mai 2024 - 7h00 Départ en bus PONT STE MARIE
A préciser (covoiturage possible).
10h00 Ouverture du parc
Déjeuner libre : différentes formules de restauration sont proposées sur place, du snack au restaurant gastronomique (sur réservation). Pique-nique possible sur l’aire du parking sud d’arrivée. Sortie temporaire du parc possible en demandant un bracelet à l’entrée.
19h Départ Retour du bus
22h (environ) Arrivée à Pont-Ste-Marie
Prix du voyage par personne (réservé aux adhérents à jour de leur cotisation) : 70€ comprenant transport, entrée au Domaine (festival, parcs, expositions temporaires, château et écuries, pourboire).
Un supplément de 10€ sera demandé en dessous de 36 participants.
Dès maintenant (attention, places limitées), talon réponse à recopier et envoyer par mail accompagné du règlement par virement FR76 3008 7335 0300 0200 2020 202 ou par courrier et chèque à l'ordre des « amis du musée d'Art moderne de Troyes » à
Réservation par mail : emmanuelle@dumard.com
Emmanuelle DUMARD 32 rue Philippe de Champaigne 10000 TROYES

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Destins croisés de quatre artistes emblématiques, Picasso, Foujita, Modigliani et Soutine.

05/02/2024

Destins croisés de quatre artistes emblématiques, Picasso, Foujita, Modigliani et Soutine.

Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

Délaisser des berceaux familiaux d’Espagne, d’Italie, du Japon et de Biélorussie pour rejoindre Paris au début du XXe siècle fut le destin de ces artistes gourmands de liberté et de reconnaissance.
Pourquoi Paris en fit-elle des génies de la Modernité ?
Pourquoi n’y écoutèrent-ils en définitive qu’eux-mêmes sans se soucier du quand dira-t-on, du conformisme, du politiquement correct et de la censure d’une ville aussi merveilleuse qu’impitoyable ?
Pourquoi y transgressent-ils les Maîtres et l’académisme pour imposer leur esthétique si magnifique et si singulière ?
Par quels nouveaux moyens ont-ils décomposé et recomposé le monde à leur image ?
Pourquoi l’École de Paris se singularise-t-elle parmi les avant-gardes du XXe siècle ?
Pour répondre à ces questions, il s’agira de définir à quel point la spatialité de Cézanne, au pied de la Sainte-Victoire, pèse dans la formation d’artistes ambitieux mais encore en herbe, de mesurer à quel point Matisse, leur aîné, inventeur de « Luxe, Calme et Volupté » en 1904, fut la passerelle qui les mène à passer plus aisément de l’Autrefois à l’Aujourd’hui, qui leur ouvre les portes du postimpressionniste, du fauvisme et de l’expressionnisme.
Matisse qui est le premier à qualifier ses amis Picasso et Braque en 1908 de cubistes. 
Ce sera surtout aux œuvres de répondre.
Et aussi à la genèse des artistes en herbe.
À l’histoire de leur détermination, de leur culture natale, de leur virtuosité, de leur philosophie naturelle ainsi que de leur ardeur au travail.
Les raisons qui mènent à la naissance des trophées qu’ils laissent derrière eux et qui font la fierté actuelle des plus grandes collections muséales 
et privées, diffèrent mais ils convergent dans la recherche de la Beauté absolue et dans l’intime partage de leurs rêves d’humanité et de sublimation.
Le séjour que Modigliani, Soutine et Foujita font ensemble, partageant maison et travaux dans le Midi de la France au printemps et à l’été 1918, illustrera en conclusion ce que peut produire de merveilles dans l’Histoire de l’art les effets du confinement, des confrontations d’egos, les surpassements de personnalités fortes et particulières, les géniales performances d’amis, les œuvres exemplaires issues de la maturation de leur subjectivité individuelle et collective sous-tendue par la création artistique et leur rêve d’éternité au monde. 

 

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Roger Bissière "s'abandonner à peindre"

04/02/2024

Roger Bissière "s'abandonner à peindre"

Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

Autour de quelques dates emblématiques, la conférence évoquera le parcours artistique singulier de Roger Bissiere (1886-1964).
Tour à tour, jeune critique d’art influent, artiste remarqué et enseignant charismatique, il gagne le Lot à la déclaration de la guerre pour "s’abandonner » à peindre.
A soixante-six ans, une notoriété tardive le propulse chef de file de l’abstraction de la seconde école de Paris

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L’Italie en mouvements : de l’avant-garde futuriste au « classicisme moderne »

03/02/2024

L’Italie en mouvements : de l’avant-garde futuriste au « classicisme moderne »

Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.

La toute jeune Italie du début du XXe siècle voit naître des courants artistiques qui s’opposent à l’art traditionnel.
En 1909, Filippo Tommaso Marinetti publie le Manifeste du Futurisme, avant-garde qui incarne un désir un renouveau total de l’art, et plus largement de la société.
Il exalte l’iconographie du mouvement et du rythme frénétique de la ville moderne.
A l’opposé, une décennie plus tard, la Metafísica de Giorgio De Chirico choisit la voie du renouvellement par un classicisme doté d’une esthétique énigmatique.
Cette conférence dresse un panorama de l’art italien dans la première moitié du XXe siècle, dont les recherches sur la modernité font échos aux collections du musée d’Art moderne de Troyes, des peintures cubistes au « retour de à l’ordre » d’André Derain.
Elle annonce la prochaine exposition du musée qui présentera la collection de la fondation Cirulli de Bologne, un regard de collectionneurs sur l’art et le design italien de la première moitié du XXe siècle.

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Bag of bags jusqu'au 30 mars 2024

02/02/2024

Bag of bags jusqu'au 30 mars 2024

PEPO SALAZAR LACRUZ
Pepo Salazar Lacruz est un artiste basque, vivant et travaillant à Paris depuis 2013.
Son travail a été largement diffusé au cours des 2 dernières décennies, notamment au sein de la biennale Momentum 10, au centre Georges Pompidou, au musée Macba, au Palais de Tokyo, à la fondation Ricard, au musée ca2m, et à la Casa Encendida.
Sa pratique artistique embrasse quantité de medium, de l’assemblage sculptural au film d’artiste, en passant par l’écriture de romans et de pièces sonores, la performance, le collage, ou la composition d’albums.
À Passages, l’artiste présente quatorze productions récentes, des assemblages issus de protocoles imposés, réalisés en grande partie pour l’espace du centre d’art.
Pepo Salazar Lacruz s’empare des objets symboliques de l’outrance de la société de consommation, dans une forme d’abstraction critique, oscillant entre l’absurdité du monde capitaliste poussée à son paroxysme et un humour intrinsèque à ses œuvres.

(3 à 4 places sont disponibles dans la cour de Passages pour les personnes ayant des difficultés pour marcher sinon pensez au stationnement parking Victor Hugo).

Petite pause goûter à proximité. Puis grâce au covoiturage, avec nos véhicules sur place, nous irons rue Edouard Vaillant :

VISITE PETIT ATELIER - ALIENOR WELSCHBILLING
L’œuvre monumentale L’(fugue) insérée dans une niche en haut des escaliers de pierre est une commande, entrée au musée d’Art moderne lors de sa rénovation. La sculpture engage le dialogue avec le palais épiscopal, nous le poursuivrons chez Aliénor.
Nous vous proposons une rencontre au cœur de son petit atelier, un moment privilégié pour découvrir ses œuvres, son travail et l’artiste. L’occasion de connaître et savoir plus.

« Je réalise des sculptures avec des matériaux, tels que le bois, l’acier, le plâtre… qui ont en commun une simplicité.
Chaque matériau est, une exploration nouvelle de la matière que je transforme et transcende afin de lui donner une nouvelle forme, une nouvelle vie, un nouveau sens. J’aime me confronter à la matière et à la travailler dans sa tendresse et sa dureté.
Le contact physique aux matériaux est décisif, il en résulte des sculptures ou installations qui, dans leur forme même, dans leur poids, leur amplitude, parle du corps et au corps.
Mes réalisations sont souvent à taille humaine et peuvent être aussi monumentales. Cependant, cette massivité est néanmoins nuancée par le choix de matériaux légers ou composés de multitudes d’éléments qui me permettent de réaliser le montage par moi-même.
Bien qu’abstraites, mes œuvres sont nourries de la relation que j’entretiens avec le vivant.
La nature est une source d’inspiration essentielle, j’observe et je transcris dans le dessin ses variations et ses transformations.
La dimension vitale, dynamique de la nature me fascine. »
Aliénor Welschbillig - 16-02-2024

Visites gratuites mais réservation obligatoire (places limitées) : emmanuelle@dumard.com
Elles sont réservées aux adhérents à jour de leur cotisation 2024

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NEWSLETTER JANVIER JUILLET 2024

30/01/2024

NEWSLETTER JANVIER JUILLET 2024

Soyons en assurés, les beaux jours se profilent.
Ernest Hemingway, dans son ouvrage « Paris est une fête » nous l'affirmait déjà : « il y avait tant d'arbres dans la ville, que vous pouviez voir le printemps se rapprocher de jour en jour, jusqu'au moment où une nuit de vent chaud l'installerait dans la place, entre le soir et le matin ».
Résidant alors à Paris en ces années 20, il y fait connaissance d'artistes dit « de la modernité » ; de cette modernité que nous propose de revisiter le Petit Palais.

« Le Paris de la modernité 1905-1925 » jusqu'au 14 avril 2024
Un parcours époustouflant y retrace l'effervescence de cette époque, tant au niveau artistique que technologique et architectural, dans cette ville lumière où affluent des artistes du monde entier.
Le scandale de la « cage aux fauves » du salon d'automne de 1905 ouvre le bal, puis ce seront Sonia et Robert Delaunay, Max Ernst, Fernand Léger, Kees Van Dongen, Tamara de Lempicka, Gino Sévérini (futuriste italien) ...
A propos de Robert Delaunay, y figure sa toile « hommage à Blériot » 1913-1914... et rien moins que l'aéroplane de Deperdussin (1911).
Sont également évoqués la mode avec, inspirés des ballets russes, des créations de Paul Poiret ; la musique avec le jazz, Joséphine Baker et la revue Nègre, le ballet « Parade » de Satie (imaginé par Cocteau, décors et costumes de Picasso et chorégraphie de Massine).
Tant d'autres domaines nous appellent (architecture, arts décoratifs) avec, entre autres, Mallet Stevens, Rateau, Ruhlmann, Lalique... époustouflant parcours avons-nous dit !
L'exposition du Petit Palais met aussi en lumière la place des femmes, leur émancipation après la Première Guerre Mondiale : parmi elles, la sculptrice :

Chana Orloff (1888-1968)
exposée au musée Zadkine jusqu'au 31 mars : « Sculpter l'époque »
Précisément, en cette « époque moderne », sa reconnaissance fut fulgurante. Quelque peu oubliée ensuite, gageons que cette exposition soit un prélude à la redécouverte de son œuvre tant de bois, de pierre, de ciment (une des premières à utiliser ce matériau) que « de chair et de sang » selon ses propres mots.
Née en 1888 dans l'actuelle Ukraine, elle développe d'abord des talents de couturière, rejoint le « Paris de la mode » en 1910 et y rencontre Soutine, Chagall, Modigliani, Zadkine...
Dès lors attirée par la sculpture, elle connait le succès dès son exposition au salon d'automne de 1913 et cela malgré, dira t-elle, son statut « d’étrangère, femme, juive, artiste » ... et bientôt veuve, élevant seule son fils Didi.
Son succès repose sur sa capacité à faire entrer le genre portrait dans la modernité, tout en préservant la ressemblance, nous livre la commissaire d'exposition et directrice du musée Zadkine, Cécilie Champy-Vinas.
Chana Orloff travaille ainsi par épure, ne conservant que les lignes de force et dont la patine reflète la lumière.
Après la Guerre, tout son travail pillé ou détruit, son modelé se fait plus tourmenté, expressionniste, réalisant par ailleurs plusieurs commandes pour l'État d'Israël.

Restons dans cette « moderne époque » avec l'exposition :
« Dans l'appartement de Léonce Rosenberg … »
Musée Picasso jusqu'au 19 mai
Au fait de sa gloire, en 1928, le marchand collectionneur désire « une œuvre totale » : soit un artiste pour chacune des 11 pièces de son appartement.
L'exposition est donc une évocation du lieu et de cette belle ambition : une quarantaine d'œuvres comme par exemple le « Cycle des gladiateurs » de Chirico pour le hall d'entrée, « Transparences » de Picabia dans la chambre de son épouse, Gleizes pour celle de sa fille Jacqueline.
Czaky, Valmier, Léger, Metzinger, Ernst...des artistes entre post-cubisme, retour à la tradition, surréalisme, au milieu des meubles anciens et modernes nous font revivre ce magnifique passé, toujours cher à nos yeux.

Nous pouvons à présent nous plonger dans les abîmes colorés de :
« Mark Rothko » (1903-1970)
Fondation Louis Vuitton jusqu'au 2 avril
Le parcours chronologique de cette exposition s'ouvre sur une période figurative (portraits, scènes urbaines avec des influences surréalistes dans les années 40).
Période qu'il clôt dès 1946, bouleversé comme tant d'artistes par la révélation de la Shoah. Rappelons que Marcus Rothkowitz est né en Russie en 1903, son enfance marquée par les pogroms, ceux-ci contraignant sa famille à l'exil en 1913.
Aux États-Unis, avec Barnett Newman, Clyfford Still, Jackson Pollock et d'autres, commence alors l'aventure dite « expressionnisme abstrait américain »
Après sa série « Multiforms » Mark Rothko simplifie peu à peu ses compositions pour n'en retenir que l'essentiel : la lumière émanant de la couleur, soit des rectangles sans réel contour, flottant, vibrant d'un halo étincelant, fruit d'une technique, ne nous y trompons pas, très élaborée de fines couches de glacis superposées : « Color Field painting » les nomme le critique Clement Greenberg. C'est ainsi qu'il veut nous mener par un état d'hypersensibilité visuel et émotionnel, aux profondeurs de la conscience, de la condition humaine entre « Clarté et Ténèbres ». Des ténèbres transcrits au soir de sa vie, par sa série « Black on Grey » (1969), qu’accompagnent, que hantent ici les hautes silhouettes d'Alberto Giacometti.
« Je ne m'intéresse qu'à l'expression des émotions humaines fondamentales, tragédie, extase, mort... ». « Mon art n'est pas abstrait, il vit, il respire » souffre et meurt, pourrait-on ajouter, se donnant la mort en 1970.

Après Mark Rothko, intellectuel nourri de la pensée de Nietzsche, Freud, Jung, allons à la rencontre de :
« Lacan, l'exposition. Quand l'art rencontre la psychanalyse »
Centre Pompidou-Metz jusqu'au 27 mai
Possesseur un temps du si fameux tableau, « L'Origine du monde » de Gustave Courbet, Jacques Lacan entretenait plus largement, de fortes relations avec le monde de l'art ; relations dont il faisait souvent référence lors de ses légendaires séminaires.
Une centaine d'artistes sont ici convoqués, ponts jetés entre sa pensée (aux concepts parfois complexes !) et des problématiques toujours actuelles.

Mais c'est peut-être d'abord, avouons-le, le bonheur de voir, revoir des œuvres d'une incontestable puissance telles le sublime « Narcisse » de Caravage (1597, illustrant la théorie du « stade du miroir »), « L'Origine du monde » de Courbet, bien sûr, puis Picasso, Dora Maar, Salvador Dali, Magritte, Niki de Saint Phalle, Louise Bourgeois, Cindy Sherman.

L'année 2024 sera pour nous tous une « heureuse révolution » avec la réouverture, dans son ensemble, du musée d'Art moderne.

150 ans auparavant naissait une toute autre révolution : « Les Impressionnistes » ; plus précisément le 15 avril 1874, dans l'atelier du photographe Nadar. Aussi dans toute la France, printemps et été bruisseront de ce « courant d'air ». Nous aurons bien sûr l'occasion d'en reparler.

Mais sans attendre ces jours, le musée de l'Orangerie poursuit son riche dialogue entre « Nymphéas » de Claude Monet et artistes contemporains
Après Hermann Nitsch et sa puissante « action painting » colorée (jusqu'au 12 février), le calme, voire la méditation s'invitent avec deux artistes :
« Robert Ryman. Le regard en acte »
du 6 mars au 1er juillet 2024
Toutes les nuances, subtilités du blanc, la matière, la lumière, résonnent avec l'œuvre du Maître des lieux.
« Wolfgang Laib »
du 6 mars au 8 juillet 2024
Ses fragiles installations, de cire d'abeille, de pollen... patiemment récoltés, font écho au frémissement, à la fragilité, la beauté de la nature, nous plongeant dans une pure contemplation.

A noter qu'à Deauville, dans ce magnifique couvent restauré « Les Franciscaines » se tiendra l'exposition :
« Zao Wou-Ki, les allées d'un autre monde » (1920-2013),
du 2 mars au 26 mai 2024
Y figurera, entre autres, un tableau « Hommage à Claude Monet » 1991.
Hommage empreint d'émotions, de sensations, au travers de son langage, ses sublimes nuées colorées.

Pour terminer, permettez-moi une incursion où se côtoient avec bonheur, passé-présent. Il s'agit de la réouverture, le 2 février 2024, de la
Fondation Bemberg à Toulouse
Plusieurs années furent, là aussi, nécessaires à la rénovation du superbe hôtel d'Assézat, d'époque Renaissance.
La première acquisition, à 18 ans, du jeune Georges Bemberg (1915-2011, d'origine argentine) fût une gouache de Pissaro. Suivront Monet, Degas, Gauguin, Matisse, Picasso, Bonnard (magnifique autoportrait).
Collection qu'il complètera par un époustouflant panorama de 500 années d'art français, flamand, hollandais, allemand et bien sûr italien.
On y croise des chefs d'œuvre de Le Brun, Boucher, Cranach, Titien, Tintoret, Véronèse...sans oublier mobilier, objets, précieux livres : une merveilleuse plongée dans le temps et l'art.

Aussi je vous souhaite à tous un merveilleux printemps.
Pour vous.
Christine Leduc