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NEWSLETTER DU 4ÈME TRIMESTRE 2022

20/10/2022

NEWSLETTER DU 4ÈME TRIMESTRE 2022

Tout honneur en cette rentrée aux Arts et Lettres avec la réouverture, après 12 ans de travaux… du site historique, dit Richelieu, de la BNF (Bibliothèque nationale de France), en plein cœur de Paris. Il s’agissait là d’un défi titanesque : celui d’harmoniser divers bâtiment, courant du XVIIe au XXe siècle. C’est désormais un magnifique écrin, dans un havre de verdure qui s’offre aux visiteurs, où les aménagements contemporains, dont l’escalier d’honneur, véritable sculpture d’acier et d’aluminium, dialoguent sans heurts avec les espaces patrimoniaux. Parmi eux, la célèbre galerie Mazarin, conçue, dès l’origine, pour accueillir la collection du Cardinal. Les fresques baroques des peintres italiens, Romanelli et Gismondi y retrouvent toute leur fraicheur acidulée, tandis qu’en divers lieux du site, les vitrines fascinent par leurs trésors acquis au cours des siècles (collections d’Antiques, Grand camée dit de France, gravures de Rembrandt… à Picasso, manuscrits bien sûr, dont celui de Notre Dame de Paris par Victor Hugo…). Autre merveille, la salle emblématique du site dite salle ovale ou parfois « paradis ovale ». Elle devient, en outre, salle de lecture ouverte à tous (gratuitement, sans inscription) avec quelques 6.000 livres d’art, 2.000 œuvres de littérature… et 9.000 albums de bandes dessinées. Numérique et expositions temporaires complètent le plaisir, sans aucun doute, de ces découvertes.
BNF, 58 rue de Richelieu, actuellement se tient l’exposition jusqu’au 15 janvier 2023 « Molière, le jeu du vrai et du faux », Galerie Mansart.

C’est à un étrange, bouleversant voyage que nous convie le Centre Pompidou, dans le sillage de « l’Intranquille » (titre de son ouvrage paru en 2011), Gérard GAROUSTE, jusqu’au 2 janvier 2023. Environ 120 créations de l’artiste, souvent de grand format, nous invitent, avec ses figures drolatiques parfois, tourmentées souvent, énigmatiques toujours, et au chromatisme puissant voire hypnotique à « quitter le chemin droit et se retrouver dans la forêt obscure ». Ce même chemin que prenait Dante au Chant 1 de l’Enfer dans la Divine Comédie. Car Gérard GAROUSTE plonge, fouille, puise son inspiration dans de grands textes tels la Divine Comédie donc, les Métamorphoses d’Ovide, Don quichotte de Cervantès, Gargantua de Rabelais, Goethe, Kafka… Il se les approprie ensuite au fil d’une quête métaphysique entre raison et folie. A remarquer qu’il s’intéresse tout particulièrement à la Bible et l’Ancien Testament, avec une étude approfondie du Talmud et de la Kabbale, jusqu’à se convertir en 2014 eu judaïsme. Marié à la talentueuse designer Elisabeth GAROUSTE, d’origine ashkénaze, il n’aura de cesse que d’explorer ces textes, hanté, dit-il, par la « duperie que fut son enfance ». Il découvrit tardivement en effet, que son père avait prospéré, vendant des meubles de juifs déportés pendant la guerre. Homme de grande générosité, il créera avec son épouse l’association La Source, pour initier à l’art des enfants en grande difficulté, n’oubliant jamais selon ses dires, que la peinture le sauva de l’abime. Bouleversant voyage, donc !


Avant de poursuivre dans des univers également tourmentés, mais non moins passionnants, accordons-nous une lumineuse respiration avec « Face au soleil, un astre dans les arts », Musée Marmottan jusqu’au 29 janvier 2023. Exposition que l’on devine, bien sûr, sous le regard tutélaire de Claude Monet avec « Impression soleil levant » de 1872 (il y a 150 ans). C’est là un astre fascinant en tous lieux, en tout temps (Egyptiens, Grecs, Aztèques… Louis XIV…). Mais en peinture, son éclat ne se révèlera de fait que tardivement. Hors celui des icônes et des peintres dits « primitifs » travaillant à fond d’or, n’oseront réellement s’y affronter, en révéler puissance et beauté que Claude Gellée, dit le Lorrain, au XVIIe siècle ou plus tard, magistral, Turner. Le noble astre pourra prendre ensuite des accents plus fantastiques, inquiétants, expressionnistes avec des artistes tels Gaspard David Friedrich, Edouard Munch (dont le soleil illumine l’affiche d’exposition) Otto Dix… A la suite des travaux du chimiste Michel-Eugène Chevreul au XIXe siècle, et notamment de son ouvrage « de la loi du contraste simultané des couleurs », c’est à la couleur pure, à la couleur-lumière, que s’attacheront certains artistes (néo-impressionnistes, fauves…) ouvrant un large pan de l’art au XXe (et XXIe !) siècles, ainsi que l’illustrent ici André Derain, Otto Freundlich, Robert et Sonia Delaunay, Gérard Fromanger…

 

Revenons à Edvard Munch et dépassons un instant son célèbre « Cri » (en existent en fait plusieurs versions), pour découvrir au-delà de cette prégnante angoisse : Edvard MUNCH (1853-1944), « un poème de vie, d’amour et de mort », musée d’Orsay jusqu’au 22 janvier 2023.
Le musée nous offre une vaste rétrospective entre symbolisme et expressionnisme de ce peintre norvégien illustrant l’importance, tout au long de sa carrière, de grands cycles sur précisément la vie, l’amour, la mort. En témoigne une œuvre emblématique « Frise de la vie ». S’il est vrai que sa propre vie fut très tôt traversée de morts (sa mère, sa sœur, de tuberculose), d’amours tumultueuses, d’addictions, de dépressions (interné un temps), il sut toutefois parfaitement maitriser le fil de sa création, attentif à sa diffusion, sa réception souvent, certes, nourrie de scandales… avec pour exemple, une certaine version de sa Madone avec un fœtus mort. Il fréquenta musiciens, intellectuels de son temps tels Strinberg, Ibsen, déclarant : « tout art, littérature comme musique, doit être produit avec notre cœur sanguinolent ». Pour la peinture : « ce doit être des personnes vivantes qui respirent, s’émeuvent, souffrent et aiment ». Pour cela au cours du temps, il simplifiera son langage plastique pour un trait libre, ne s’attardant pas sur les détails, pour une couleur tout aussi libérée du réel, aux jaunes incandescents, violets profonds, verts vifs ou livides ; tous deux, trait et couleur, destinés à souligner la profondeur des états d’âmes, de ses personnages entre mélancolie, angoisse, passion… et destruction parfois. A noter peut-être une somptueuses, envoutantes « Nuit étoilée », hommage, peut-être à Van Gogh, qu’une ombre au premier plan contemple de même : Edvard Munch lui-même.

 

Ne quittons pas le musée d’Orsay sans (re)découvrir l’œuvre de Rosa BONHEUR, (1822-1899) du 18 octobre au 15 janvier 2023. Personnalité originale, Rosa Bonheur est, pour son époque, l’artiste des paradoxes ; Peinture animalière alors célébrée, rare femme à vivre de son art, elle sut imposer en ce rigide XIXe siècle, sa liberté et son indépendance de vie. Sans anthropomorphisme, sentimentalisme ou complexes mises en scène, ses peintures et dessins insufflent vie aux animaux qu’elle observait inlassablement. De son célèbre tableau « labourage nivernais » (1849), commande de la jeune seconde République, Théophile Gauthier dira, enthousiaste, « sentir la lourdeur de leurs attitudes, la force de leur traction, la lenteur de leur mouvement ». Nous remarquerons que loin de cette attention, ce réalisme, Rosa Bonheur n’esquisse que fort rapidement les humains protagonistes ! complétant cette exposition :
-    « Rosa Bonheur intime » jusqu’au 30 janvier 2023, au château By à Thomery, son lieu de vie 40 ans durant.
-    « Capturer l’âme, Rosa Bonheur et l’art animalier », tableaux - dessins – sculptures, château de Fontainebleau jusqu’au 23 janvier 2023.

 

Le Palais Galliera, quant à lui, relève un défi de taille pour évoquer cette autre femme :  Frida     KAHLO (1907-1954), « au-delà des apparences », jusqu’au 5 mars 2023. Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas là de ses œuvres, mais de la façon dont, au-delà du handicap, sur son corps même, elle compose son identité de femme et d’artiste. Atteinte à 5 ans de poliomyélite handicapant sa jambe droite, elle survit miraculeusement plus tard à un grave accident mais la colonne vertébrale brisée, le corps définitivement souffrant. Elle revêtira alors cette souffrance de riches couleurs et accessoires, relevant de traditions mexicaines, sud-américaines ou de civilisations précolombiennes. Une photo nous la montre relevant son huipil révélant un corset qu’elle a peint d’un marteau et d’une faucille, affirmation politique sans ambiguïté (en 1937, Léon Trotski et son épouse trouveront refuge chez elle)… et de l’autre côté d’un Quetzalcoat, affirmation là nationaliste avec cet oiseau-serpent fondateur de la civilisation Aztèque. Je préciserai que la Huipil est un élément de ses fameuses robes « Tehuara » richement brodées et souvent présentes dans ses tableaux, superbes remparts à sa douleur. Tous ces accessoires (vêtements, bijoux dont de magnifiques colliers pré-colombien, corsets– prothèses ornées, mais aussi lettres, photographies…) sont issus de la Casa Azul, maison natale de Frida Khalo à Mexico, mis sous scellés à son décès en ce même lieu par son mari, le peintre Diego Rivera et redécouverts en 2004. L’ensemble constitue une vision poignante et magnifique de cette femme, de cette artiste et participe de son extraordinaire magnétisme.

 

Du Palais Galliera, rendons nous au Musée d’art Moderne de la Ville de Paris pour Oskar KOKOSCHKA « un fauve à Vienne » (1886-1980) jusqu’au 12 février 2023. C’est la première grande rétrospective parisienne consacrée à ce peintre, écrivain, dramaturge, poète, grand voyageur et grand provocateur tout autant. Son art, jamais tiède, témoignera au cours de sept décennies de création, des bouleversements artistiques, intellectuels, politiques de son temps. Qualifié « d’enfant terrible » (« l’enfant prodige sera Egon Schiele très inspiré par lui) dans la Vienne début XXe siècle et soutenu, au cœur de la Sécession Viennoise pour Gustav Klimt et Adolf Loos, Oskar Kokoschka se fera portraitiste de la société contemporaine. Il n’hésitera pas, toutefois, à user d’un trait expressif, « expressionniste », rapide, tourmenté, d’une matière épaisse, puissamment colorée, sans cesse retravaillée ; et cela afin selon lui, de mieux cerner la personnalité du modèle, comme plus profondément encore celle de l’époque tout aussi « tourmentée ». Qualifié plus tard d’artiste dégénéré par le régime nazi, il connaitra l’exil, s’engageant pleinement dans la lutte contre le fascisme. En témoigne par exemple, son tableau « Anschluss – Alice au pays des merveilles » de 1942, stigmatisant l’incurie, la folie humaine. Après la guerre, explorant tragédies grecques ou récits mythologiques pour y trouver un ferment commun aux nations, la puissance toujours subversive de son art ne faiblira guère, étant pour lui le vecteur essentiel pour l’émancipation et l’éducation à la Liberté.

Tant d’autres expositions à Paris, comme ailleurs.
Johan Heinrich FÛSSLI (1741-1825) « entre rêve et fantastique » Musée Jacquemart-André jusqu’23 janvier 2023. « Laissez-vous tenter par la frayeur, elle n’est que le fuit de mon imagination » déclarait-il. Un imagination féconde, nourrie tant par les courants artistiques maniéristes, néo-classique, pré-romantique, germanique (Sturm und Drang : Tempête et Passion) que de mythologies nordiques , de littérature, théâtre,(Goethe, Shakespeare…). Des œuvres aux camaïeux bruns-noirs, nous transportant de la délectation au cauchemar (titre d’une de ses œuvres – 1782).

William MORRIS à la Piscine de Roubaix (8/10 au 08/01/23) A la fois peintre, écrivain, poète et éminent fondateur du courant Arts et Crafts (l’art dans tout et pour tous).

« Cirque » jusqu’au 31 décembre 2022 au musée Matisse du Cateau-Cambresis, avec Chagall, Léger, Rouault, Matisse…

 

Alice NEEL, « un regard engagé » (1900-1984) Centre Pompidou jusqu’au 16 janvier 2023. Un pinceau engagé, coloré, trempé au plus près de toute humanité.

Photographies avec :

Les tribulations d’Erwin BLUMENFELD, musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, du 13 octobre au 5 mars 2023. De riches expérimentations formelles, du mouvement DADA en Europe aux couvertures historiques du magazine américain (où réfugié depuis 1941) Harper’s Bazaar.

 

Boris MIKAÏLOV – journal ukrainien » (1938, né à Kartiv), Maison européenne de la photographie jusqu’au 15 janvier 2023. Ou comment, avec talent, « saper » la propagande russo-soviétique et sa désinformation de 1960 à aujourd’hui.

 

Et tout près de chez vous, le désormais fort renommé : Festival international de la photo animalière et de la nature, Montier en Der (Haute-Marne), du 17 au 20 novembre 2022. A l’occasion de la 25e édition, il recevra parmi de très nombreux invités, le prestigieux photographe américain Steve McCurry, présenté, il y a peu au musée Maillol et auteur, entre autres fascinantes images, de la « jeune fille afghane aux yeux verts ». A Montier en Der, c’est l’exposition inédite de son livre « Animals » qui retiendra toute notre attention.

 

Refermons ces pages dans la lumière de Claude MONET et Joan MITCHELL, Fondation Vuitton, jusqu’au 27 février 2023. En fait 2 expositions : « Rétrospective Joan Mitchell » (1926-1992),  et « Monet-Mitchell ». Je ne reviendrai pas tant sur l’œuvre de Claude Monet, que chacun, je pense, à ses diverses périodes, porte en lui, que sur celle de Joan Mitchell et leurs possibles affinités de styles, de sujets, de formats, de lieux aussi car Joan Mitchell s’installera en 1968 à Vétheuil, un endroit de villégiature de Monet et à deux pas de Giverny. Mais tout cela avec beaucoup de précautions, car ne déclarait-elle pas : « j’aime le Monet de la fin (celui des Nymphéas) mais pas celui des débuts ». Elle appartient à ce que certains critiques d’art, après les peintres, expressionnistes abstraits Pollock, de Kooning, Rothko…, nomment la Seconde Ecole de New York avec Sam Francis, Helen Frankenthalter… Alors qu’elle expose à Paris, Pierre Schneider fasciné, écrit « on a l’impression qu’une ampoule électrique brille en plein jour ». L’impression d’un espace naturel lumineux, avec au-delà la lueur d’un espace autre, imaginaire ou mémoriel.
J’oserais parler de « surimpression » de deux espaces lumineux. Mais mieux que ces mots, ceux de l’artiste même : « je peins à partir de paysages ressouvenus que je porte en moi, et du souvenir des émotions qui leurs sont liées, qui bien sûr se transforment. Je ne veux pas du tout refléter la nature mais plutôt ce qu’elle produit en moi ». Et ces mots magnifiques du critique Michaël Gibson en 1982 : «  il y a des signes tangibles de combat dans ces œuvres : la peinture est appliquée par balafres, par impulsions et parades ; il y a des obstacles hardiment surmontés, des buissons et des massifs de ronces. Mais en incroyable contraste avec cela, il y a aussi le faste, la gamme entière, joie, tristesse et tendresse de la couleur qui transforment ce combat en un chant ». Faste des jaunes solaires, des bleus profonds, des mauves soyeux, des verts, des rouges… Au-delà de tous mots, impressions, sensations, émotions que chacun de ces deux grands artistes portent en eux et offrent aux regards de tous les spectateurs, à notre seul regard.

 

Aussi soyons les attentifs regardeurs à toute forme d’art, de culture.

Pour vous

Christine Leduc

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À la redécouverte de deux œuvres atypiques d’Edouard Vuillard

26/07/2022

À la redécouverte de deux œuvres atypiques d’Edouard Vuillard

Conférences avec projections et rencontres...
En raison des travaux de rénovation de l'auditorium du musée d'Art moderne, les conférences auront lieu dans la Grande salle de réunion de la Maison des Associations, 63 avenue Pasteur à Troyes.
Les conférences sont organisées par l'association des Amis du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite.

Membre du groupe des Nabis, Edouard Vuillard est avant tout connu pour ses intérieurs bourgeois et scènes intimistes.
Deux peintures conservées dans la collection de Pierre et Denise Lévy, L’Usine de guerre, effet de soir et L’Usine de guerre,
effet de jour, datant de 1917, permettent d’éclairer un pan méconnu de son œuvre.
À la demande de Thadée Natanson, Vuillard représente une usine d’armement près de Lyon, témoignage du travail des femmes pendant la guerre.
En vue de la réouverture du musée, une restauration d’envergure de ces deux peintures a été réalisée au Centre de restauration des musées de France.

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Translation - 6ème version - collections du musée d'Art moderne de Troyes...

26/07/2022

Translation - 6ème version - collections du musée d'Art moderne de Troyes...

Durant sa rénovation, le musée d'Art moderne effectue une translation de ses collections au gré des saisons, au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie.
Trois natures mortes au bouquet de Derain, Dunoyer de Segonzac et Dufresne, grands amis des donateurs Pierre et Denise Lévy, accueillent le visiteur.
Les chefs d'oeuvres fauve de Braque, Friesz, Derain et Vlaminck s'exposent aux côtés d'une sélection d'oeuvres cubistes de Gris, La Fresnaye, Metzinger...
Cette 6ème version est l'occasion de découvrir les oeuvres par le prisme de thématiques telles que le portrait ou encore l'animal.
Tantôt sauvage, tantôt fidèle ami de l'homme, il fait l'objet de multiples représentations que ce soit en peinture, en sculpture ou en céramique.
Sont ainsi mises en dialogue des oeuvres d'artistes des XIXème et XXème siècles tels que Degas, Mare, Bouche...
Les arts décoratifs, y trouvent une place centrale avec des verreries de Marinot et un choix renouvelé de céramiques au thème animalier de Lebasque, Lepeltier, Metthey...
L'art des années 1950-60 avec des oeuvres traduisant le jeu des artistes entre figuration et abstraction, complète ce parcours et s'articule autour d'une des dernières donations majeures du musée : "Les Bords de la Tamise (ou La Plaine)" 1954 de l'artiste Maria Helena Vieira Da Silva.

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Ateliers en famille, pour les jeunes de 5 à 11 ans

26/07/2022

Ateliers en famille, pour les jeunes de 5 à 11 ans

Viens découvrir les gallinacées du musée, coq et poules naturalisés, peints, en céramique ainsi que l’usage des œufs dans la peinture de notre histoire.
Apporte tes crayons de couleurs et de quoi prendre des photographies
Au musée Saint Loup
Sur réservation au 06 81 46 27 06

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Nouveau don au musée d'Art moderne de Troyes

26/07/2022

Nouveau don au musée d'Art moderne de Troyes

Une nouvelle oeuvre "Passage rapide" de l'artiste Pierre Tal-Coat (1905 - 1985) vient enrichir la collection du musée d'Art moderne de Troyes.
Cette oeuvre a été acquise, en partie, grâce au mécénat de notre association et a été présentée au public le 12 juillet 2022.

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Assemblée Générale 2022

25/07/2022

Assemblée Générale 2022

Attente...

Nous pouvions imaginer la réouverture du musée fin juin ou début août,...
Marc Sebeyran s'y était "presque" engagé lors de l'Assemblée générale, d'ailleurs les travaux devaient se terminer en début d'année 2022.
Après 4 ans de fermeture, nous avions hâte de découvrir une déambulation au milieu d'une muséographie inattendue... et puis fin janvier, en apprenant dans la presse que l'exposition Translation au musée Saint Loup était reportée à fin août, nous avons compris que nous devions être encore très patients... retards d'approvisionnements, travaux non prévus, date d'ouverture inconnue...
Alors nous avons abandonné temporairement nos projets pour fêter avec vous ce nouveau musée, et nous avons repris nos activités pour attirer toujours un plus large public : la pandémie s'éloignant, retrouvons-nous lors des conférences, des voyages, et de toutes les animations que vous allez découvrir dans notre programme.
On compte sur vous !

Christine Peiffer, présidente de l'association des Amis du musée d'Art moderne de Troyes.

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Exposition NOUS TOUS... Entrons au musée

24/07/2022

Exposition NOUS TOUS... Entrons au musée

Exposition de travaux réalisés lors d’ateliers créatifs proposés par l’association des Amis du musée d’Art moderne aux structures
accueillant des séniors du département de l’Aube durant près de 2 ans ainsi que des travaux d’enfants participant ou non
aux rendez -vous de « Entrons au musée » pendant les vacances scolaires qui viennent accompagnés de leur famille.
Nous avons souhaité sensibiliser les personnes de 6 à 99 ans au monde de l’art, faire découvrir les collections et stimuler une création artistique.

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NEWSLETTER DU 3ÈME TRIMESTRE 2022

20/06/2022

NEWSLETTER DU 3ÈME TRIMESTRE 2022

Avant de s’évader, flâner, regarder ou simplement rêver, je me permets ces quelques mots pour l’Ukraine, pour ses hommes, ses femmes, ses enfants, sa terre, sa culture, tous menacés. « La culture, c’est la mémoire d’un peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de pensée et de vivre » Milan Kundera, né en Tchécoslovaquie d’alors, en 1929.
Aussi, c’est sans légèreté (M. Kundera toujours !) sans désinvolture qu’au bleu et jaune d’Ukraine, j’ajouterai bien d’autres couleurs illuminant nos fugues estivales. 
Et précisément :

 

« La couleur en fugue » Fondation Louis Vuitton jusqu’au 29 aout.
C’est ainsi que du sol, aux murs, aux plafonds, sous les doigts de cinq artistes internationaux, la couleur sort du cadre pour envahir avec audace, facétie, l’espace (partie d’espace !) de l’iconique bâtiment de Franck Gehry, habituellement immaculé.
Quelques pas nous mènerons de cette immersion joyeuse à l’éblouissement d’un tout autre ordre avec : Simon HANTAÏ (1922 – 2008) l’exposition du centenaire Fondation Vuitton jusqu’au 29 aout.
D’origine hongroise, en exil à Paris dès 1948, Simon Hantaï se rapprochera un court temps des surréalistes puis se découvrira pour maîtres Cézanne, Matisse (« me servir de la couleur comme moyen d’expression de mon émotion, plutôt que pour l’imitation de la nature » Matisse), et Jackson Pollock avec ses fameux « drippings ».
Il s’adonnera alors à une peinture plus gestuelle, adoptant dès 1960 « le pliage comme méthode ». Méthode qui participe de « l’effacement, le dénuement de l’être, de l’artiste » pour, disait-il encore, « rechercher le rien où commencent les choses ». C’est là une quête qui s’incrit dans une démarche spirituelle assumée, assortie d’un mode de vie monacal.
Et ce « rien » se fait lumière de rouge, de bleu, de vert, de jaune, tout étoilé de blanc par les plis, précisément, laissés en réserve : toiles pliées mais aussi plissées, nouées, ramassées… plongeant le spectateur dans la plénitude de ces éblouissements colorés.

 

De l’éblouissement à l’ivresse… toute raison gardée ! RAOUL DUFY, « l’ivresse de la couleur », Hôtel de Caumont. Aix en Provence, jusqu’au 18 septembre.
Ne pourra -t-on jamais se lasser de son trait si libre, sa palette si vive, ses échappées d’azur qui, de la fenêtre ouverte de son atelier nous portent de Normandie en Provence en Méditerranée ? Également à l’exposition, des illustrations réalisées pour romans et poèmes (Bestiaire de Guillaume Apollinaire, les Nourritures Terrestres d’André Gide…) permettent, une fois encore, d’apprécier son talent de coloriste comme la délicatesse de son trait.
Toujours à l’hôtel de Caumont, « La Fée Electricité », vaste fresque réalisée par RAOUL DUFY (aidé par son frère Jean) pour l’exposition internationale de 1937, renait ici grâce à la magie du numérique. (NB : elle est en permanence exposée au Musée d’Art Moderne de Paris… et intransportable ! 600 m² de surface et de surcroit fragile).

 

Restons en Provence, à Arles, avec l’artiste coréen LEE UFAN et sa fondation à l’hôtel de Vernon aménagée avec la complicité du très fameux architecte Tadao Ando. Artiste très minimaliste, travaillant matériaux naturels (pierre, bois…), comme industriels, Lee Ufan déclare : « la caractéristique de mon art, ce n’est pas d’imposer un point de vue, mais de proposer une rencontre. L’art contemporain s’est construit autour d’un artiste tout puissant. Mon travail entend prendre du recul, s’éloigner de l’égo, des discours. Posez-vous en face de mes œuvres avec votre cœur, vos sentiments ». La visite peut se poursuivre aux Alyscamps avec « Requiem » : 13 œuvres résonnant avec l’histoire romaine de la ville.

 

Et bien sûr à Arles, à (re)découvrir : La Fondation LUMA, avec sa riche et éclectique programmation mêlant peintures, sculptures, vidéos, sons, comme en témoigne précisément l’artiste américain Arthur JAFA. Magistral… selon les critiques !

 

Un fort souffle catalan nous ramène à Paris pour « GAUDI » (1852 – 1926) au Musée D’Orsay jusqu’au 17 juillet. A noter la sobriété de l’intitulé au regard de tant d’autres saluant l’artiste, tels : La Folie Gaudi, Le Génie Gaudi, Gaudi le Visionnaire. L’exposition tend en effet à dévoiler, au-delà du caractère « fantastique » du Parc Güell, démiurge de la Sagra Familia (La Sainte Famille), toute l’érudition, la curiosité, la folle inventivité de cet architecte, héros du « modernisme catalan » ; ainsi y est-il nommé le courant Art Nouveau qui alors traverse l’Europe. Dessins, maquettes, mobilier, révèlent à Orsay, l’intégralité et l’exigence, l’originalité de ses projets comme par exemple à la Casa Battlô ou au Palais Güell. Dans la pierre, le feu, le bois, le verre, la céramique, il conjugue « hors tout cadre » style gothique, style mudéjar, rationalisme et naturalisme. Un total engagement ! c’est ainsi qu’à la fin de sa vie, il se retire dans la crypte de la Sagrada Familia, basilique néogothique, travaillant jour et nuit à son œuvre inachevée… inachevable sans aucun doute !

 

La ligne fluide, épurée, sensuelle des sculptures d’Aristide MAILLOL (1861-1944) pourra alors se révéler un bien intéressant contrepoint. « La Quête de l’harmonie », Musée d’Orsay jusqu’au 17 juillet.

 

Après le souffle chaud catalan, rafraichissons-nous avec 2 artistes finlandais Albert EDELFELT (1854-1905) au Petit Palais, jusqu’au 10 juillet, et Akseli GALLEN KALLELA (1865-1931) au Musée Jacquemart-André jusqu’au 25 juillet. 2 expositions qui résonnent étrangement avec l’actualité car leurs œuvres s’inscrivent à une époque où leur pays, sous domination de l’Empire Russe, tend à s’émanciper ; avant d’acquérir son indépendance à la faveur de la révolution bolchévique de 1917. Ces deux artistes accompagneront ce mouvement nationaliste, célébrant l’identité de leur pays tant dans sa nature, sa splendide lumière, sa vie simple et rude, ses mythes tout en se nourrissant de culture européenne, telles les œuvres de Gauguin (1848-1903) ou Munch, norvégien (1863-1944), leurs contemporains. Alors qu’Albert EDELFERT mènera parallèlement à cette veine naturaliste, une carrière de portraitiste mondain (portrait du Tsar Nicolas II, de Louis Pasteur…) Akseli GALLEN KALLELA apparaitra plus radical : une vie ascétique au cœur de la forêt, profonde, une veine plus symboliste, voire mystique, avec de purs paysages, écrins parfois à de mythiques créatures finlandaises.
Et le Petit Palais de nous entrainer, par ailleurs, dans un vibrant tourbillon avec l’exposition « BOLDINI (1842-1931), Les plaisirs et les jours », jusqu’au 24 juillet. A contre-courant des avant-gardes de l’époque, Giovanni BOLDONI ressuscite là, le Paris de la Belle Epoque. Un Paris mondain, de comtesses, baronnes, riches héritières… un Paris brillant, scintillant, de strass, de soies, de velours plissés, froissés, dévoilant, audace, une jambe, une épaule, un cou profond ! N’était-il pas surnommé « Le Déshabilleur ». Face à ces audacieuses poses, Robert de Montesquiou, homme de lettres, poète, critique d’art et dandy à l’extrême raffinement (des gants crèmes, au col cassé blanc, lavallière noire…) semble dans son portrait poser un regard quelque peu hautain, arrogant, insolent peut-être.

 

Passons au jardin, avec la réouverture du Musée – Jardin ALBERT KHAN, à Boulogne Billancourt. Banquier, grand voyageur, philanthrope, Albert Khan (1860-1940) eut le désir fou de « recenser » le monde pour mieux le comprendre, s’en émerveiller et au-delà encourager la paix : idéal humaniste fauché par sa ruine lors du krach de 1929. Aujourd’hui, après 7 ans de travaux menés par l’architecte japonais Kengo Kuma (le Japon : passion première d’A. Khan), tout est à (re)découvrir : des jardins (du Japon à la forêt vosgienne, dont il est originaire), véritable conservatoire botanique à ces merveilleuses « archives » de la planète en images. Parmi ces images on retiendra les 72.000 plaques autochromes, la plus grande collection au monde, signatures de ce fond unique (NB : il s’agit là du premier procédé industriel de photos en couleurs, inventé en1903 par les frères Lumière).

 

Poursuivons au jardin, à Giverny, avec son maitre, enchanteur à jamais, et poussons jusqu’au Musée des Impressionnismes, où nous retient un inattendu, face à face « MONET – ROTHKO » jusqu’au 3 juillet. Toiles tardives de Claude Monet (1840 – 1926) et œuvres de Mark ROTKO (1903 – 1970) nous saisissent, nous plongent, nous immergent dans leurs univers sensitifs – chromatiques à l’unisson. Et cela bien au-delà de toute distinction figuration-abstraction (indéniable pour Mark ROTHKO) tant il est vrai que « l’ultime manière » de MONET tendait à l’effacement du sujet même. Et Cyrille Sciama (Directeur Général des lieux) de conclure : « ralentir le rythme, plonger dans la peinture, concentrer son regard dans la matière ; c’est peut-être ce qui relie le plus l’œuvre du Monet tardif à celle de ROTHKO ».

 

Où il est encore question d’impressionnisme : « Le décor impressionniste », Musée de l’Orangerie, jusqu’au 11 juillet. Il s’agit là d’un pan méconnu de cet art, un pan plus intime, plus familier que, certes, les iconiques Nymphéas. Mais à y bien regarder, un vase en faïence de Mary Cassat, une tapisserie selon une peinture de Claude Monet…, ne serait-ce pas là un art décoratif précurseur de celui, développé peu de temps après, par Bonnard, Vuillard, Denis, Matisse et tant d’autres ensuite ?

 

Tant de choses encore à découvrir à Paris et ailleurs.

 

A Albi, au Musée Toulouse-Lautrec « Quand Toulouse-Lautrec regarde Degas » jusqu’au 4 septembre.

 

Le LAM – Villeneuve d’Ascq, consacre une grande rétrospective (installations, photos, dessins…) à cette figure majeure de l’art contemporain ANNETTE MESSAGER, jusqu’au 21 aout.

 

« Pionnières » au Musée du Luxembourg – Paris jusqu’au 10 juillet met en valeur ces femmes artistes de toutes les avant-gardes début XXe siècle (Sonia Delaunay, Claude Cahun photographe, Marie Vassillief…). Nous aurons l’occasion de les évoquer lors de prochaines conférences… à suivre, donc !

 

Au Musée Marmottant, jusqu’au 21 aout « le théâtre des émotions ». Magistrale démonstration de Le Brun, Fragonard, Schiele à Picasso, Richter, Boltanski… entre autres.

 

Le Musée d’art Moderne de Paris expose jusqu’au 28 aout : EUGENE LEROY (1910-2000), immense artiste originaire de Tourcoing, fin connaisseur des maîtres du passé (Rembrandt, Gréco, Goya… Van Gogh) et dont les sujets, après un long processus créatif, se révèleront à la faveur de riches empâtements de matière, d’une présence puissamment charnelle.

 

Je terminerai, ou presque, avec une exposition – interrogation « Faut-il voyager pour être heureux ? » à la Fondation EDF. Paris jusqu’au 29 janvier 2023. Troublante et cruciale question en ces temps, que nous posent ces artistes et quels artistes ! tels Andy Goldwarthy, Ange Leccia, Martin Parr… 

 

Aussi me permettrai-je cette proposition, de court et lumineux voyage « Alchimie du vitrail » Musée Camille Claudel, Nogent sur Seine, jusqu’au 26 septembre. Fascinante alchimie, heureuse rencontre de trois artistes qui suscitent mon admiration : Camille Claudel, maitresse des lieux, Fabienne Verdier dont on pourra bientôt admirer l’oculus à la Chapelle de la Cité du Vitrail, et la maitre-verrier Flavie Serrières-Vincent.Petit.

 

Alors, où que vous alliez, où que vous restiez : soyez heureux ;
« Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage, et comme cestuy-là qui conquit la toison, et puis est retourné, plein d’usage et de raison… (Joachim Du Bellay)

 

Bien à vous tous

Christine Leduc

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L'architecture au service du patrimoine culturel, économique et événementiel de la ville de Troyes

01/05/2022

L'architecture au service du patrimoine culturel, économique et événementiel de la ville de Troyes

Conférences avec projections et rencontres...
En raison des travaux de rénovation de l'auditorium du musée d'Art moderne, les conférences auront lieu dans la Grande salle de réunion de la Maison des Associations, 63 avenue Pasteur à Troyes avec respect des directives gouvernementales et municipales sur le Covid 19.
Les conférences sont organisées par l'association des Amis du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite.

Histoires inattendues et surprenantes des projets du musée d'Art moderne, des Halles et du Cube.

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18ème Nuit européenne des musées

01/05/2022

18ème Nuit européenne des musées

Rendez-vous habituel des noctambules du mois de mai, cet événement revient pour une nuit encore pleine de surprises.
Au programme : danse, musique, performance, lecture, ateliers créatifs... sur un thème inédit et spécifiquement troyen : "La nuit... tous les animaux sont fantastiques, symboliques, chimériques..."
Durant cette nocturne et tout le week-end, redécouvrez cette ménagerie pleine d'animaux peints, sculptés, naturalisés, inventés ou réels.
Et pour que la fête soit complète, les musées et animations sont gratuits tout le week-end des 14 et 15 mai !
Programme complet début mai /www.musees-troyes.com
Retrouvez toutes les informations /www.amisdumamtroyes.fr

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L'Impasse Ronsin, la citée oubliée d'artistes de Montparnasse

26/03/2022

L'Impasse Ronsin, la citée oubliée d'artistes de Montparnasse

Conférences avec projections et rencontres...
En raison des travaux de rénovation de l'auditorium du musée d'Art moderne, les conférences auront lieu dans la Grande salle de réunion de la Maison des Associations, 63 avenue Pasteur à Troyes avec respect des directives gouvernementales et municipales sur le Covid 19.
Les conférences sont organisées par l'association des Amis du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite.

Autrefois nichée au coeur du XVème arrondissement de Paris, l'Impasse Ronsin abrita à partir de la fin du XIXème siècle les ateliers que le sculpteur Alfred Boucher avait fait construire pour ses ouvriers. 
Après le départ de ces derniers, près de 250 artistes se succédèrent, jusqu'à la destruction des ateliers en 1971.
Ainsi, durant plus d'un siècle, l'impasse fût le théâtre d'une vie intellectuelle et artistique animée tour à tour par une salonnière de la Belle Epoque, le cercle d'avant-garde russe de Marie Vassilieff, une Académie de sculpture, ou encore Les Lalannes, Constantin Brancusi, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely.
Malgré la renommée de ces derniers, l'Impasse Ronsin, tombée dans l'oubli, n'est que rarement évoquée dans les ouvrages de référence.
Aujourd'hui disparu, ce lieu de liberté et de création a pourtant été le témoin de moments clef de l'histoire de l'art...

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Visite du chantier du musée d'Art moderne

26/03/2022

Visite du chantier du musée d'Art moderne

A 14h., visite découverte, commentée, réservée aux amis du musée d'Art moderne à jour de leur cotisation.

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