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Les conférences ont lieu à l'auditorium du musée d'Art moderne, elles sont gratuites dans la limite des 100 places disponibles de l'auditorium.
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04/02/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Autour de quelques dates emblématiques, la conférence évoquera le parcours artistique singulier de Roger Bissiere (1886-1964).
Tour à tour, jeune critique d’art influent, artiste remarqué et enseignant charismatique, il gagne le Lot à la déclaration de la guerre pour "s’abandonner » à peindre.
A soixante-six ans, une notoriété tardive le propulse chef de file de l’abstraction de la seconde école de Paris
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03/02/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
La toute jeune Italie du début du XXe siècle voit naître des courants artistiques qui s’opposent à l’art traditionnel.
En 1909, Filippo Tommaso Marinetti publie le Manifeste du Futurisme, avant-garde qui incarne un désir un renouveau total de l’art, et plus largement de la société.
Il exalte l’iconographie du mouvement et du rythme frénétique de la ville moderne.
A l’opposé, une décennie plus tard, la Metafísica de Giorgio De Chirico choisit la voie du renouvellement par un classicisme doté d’une esthétique énigmatique.
Cette conférence dresse un panorama de l’art italien dans la première moitié du XXe siècle, dont les recherches sur la modernité font échos aux collections du musée d’Art moderne de Troyes, des peintures cubistes au « retour de à l’ordre » d’André Derain.
Elle annonce la prochaine exposition du musée qui présentera la collection de la fondation Cirulli de Bologne, un regard de collectionneurs sur l’art et le design italien de la première moitié du XXe siècle.
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02/02/2024
PEPO SALAZAR LACRUZ
Pepo Salazar Lacruz est un artiste basque, vivant et travaillant à Paris depuis 2013.
Son travail a été largement diffusé au cours des 2 dernières décennies, notamment au sein de la biennale Momentum 10, au centre Georges Pompidou, au musée Macba, au Palais de Tokyo, à la fondation Ricard, au musée ca2m, et à la Casa Encendida.
Sa pratique artistique embrasse quantité de medium, de l’assemblage sculptural au film d’artiste, en passant par l’écriture de romans et de pièces sonores, la performance, le collage, ou la composition d’albums.
À Passages, l’artiste présente quatorze productions récentes, des assemblages issus de protocoles imposés, réalisés en grande partie pour l’espace du centre d’art.
Pepo Salazar Lacruz s’empare des objets symboliques de l’outrance de la société de consommation, dans une forme d’abstraction critique, oscillant entre l’absurdité du monde capitaliste poussée à son paroxysme et un humour intrinsèque à ses œuvres.
(3 à 4 places sont disponibles dans la cour de Passages pour les personnes ayant des difficultés pour marcher sinon pensez au stationnement parking Victor Hugo).
Petite pause goûter à proximité. Puis grâce au covoiturage, avec nos véhicules sur place, nous irons rue Edouard Vaillant :
VISITE PETIT ATELIER - ALIENOR WELSCHBILLING
L’œuvre monumentale L’(fugue) insérée dans une niche en haut des escaliers de pierre est une commande, entrée au musée d’Art moderne lors de sa rénovation. La sculpture engage le dialogue avec le palais épiscopal, nous le poursuivrons chez Aliénor.
Nous vous proposons une rencontre au cœur de son petit atelier, un moment privilégié pour découvrir ses œuvres, son travail et l’artiste. L’occasion de connaître et savoir plus.
« Je réalise des sculptures avec des matériaux, tels que le bois, l’acier, le plâtre… qui ont en commun une simplicité.
Chaque matériau est, une exploration nouvelle de la matière que je transforme et transcende afin de lui donner une nouvelle forme, une nouvelle vie, un nouveau sens. J’aime me confronter à la matière et à la travailler dans sa tendresse et sa dureté.
Le contact physique aux matériaux est décisif, il en résulte des sculptures ou installations qui, dans leur forme même, dans leur poids, leur amplitude, parle du corps et au corps.
Mes réalisations sont souvent à taille humaine et peuvent être aussi monumentales. Cependant, cette massivité est néanmoins nuancée par le choix de matériaux légers ou composés de multitudes d’éléments qui me permettent de réaliser le montage par moi-même.
Bien qu’abstraites, mes œuvres sont nourries de la relation que j’entretiens avec le vivant.
La nature est une source d’inspiration essentielle, j’observe et je transcris dans le dessin ses variations et ses transformations.
La dimension vitale, dynamique de la nature me fascine. »
Aliénor Welschbillig - 16-02-2024
Visites gratuites mais réservation obligatoire (places limitées) : emmanuelle@dumard.com
Elles sont réservées aux adhérents à jour de leur cotisation 2024
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30/01/2024
Soyons en assurés, les beaux jours se profilent.
Ernest Hemingway, dans son ouvrage « Paris est une fête » nous l'affirmait déjà : « il y avait tant d'arbres dans la ville, que vous pouviez voir le printemps se rapprocher de jour en jour, jusqu'au moment où une nuit de vent chaud l'installerait dans la place, entre le soir et le matin ».
Résidant alors à Paris en ces années 20, il y fait connaissance d'artistes dit « de la modernité » ; de cette modernité que nous propose de revisiter le Petit Palais.
« Le Paris de la modernité 1905-1925 » jusqu'au 14 avril 2024
Un parcours époustouflant y retrace l'effervescence de cette époque, tant au niveau artistique que technologique et architectural, dans cette ville lumière où affluent des artistes du monde entier.
Le scandale de la « cage aux fauves » du salon d'automne de 1905 ouvre le bal, puis ce seront Sonia et Robert Delaunay, Max Ernst, Fernand Léger, Kees Van Dongen, Tamara de Lempicka, Gino Sévérini (futuriste italien) ...
A propos de Robert Delaunay, y figure sa toile « hommage à Blériot » 1913-1914... et rien moins que l'aéroplane de Deperdussin (1911).
Sont également évoqués la mode avec, inspirés des ballets russes, des créations de Paul Poiret ; la musique avec le jazz, Joséphine Baker et la revue Nègre, le ballet « Parade » de Satie (imaginé par Cocteau, décors et costumes de Picasso et chorégraphie de Massine).
Tant d'autres domaines nous appellent (architecture, arts décoratifs) avec, entre autres, Mallet Stevens, Rateau, Ruhlmann, Lalique... époustouflant parcours avons-nous dit !
L'exposition du Petit Palais met aussi en lumière la place des femmes, leur émancipation après la Première Guerre Mondiale : parmi elles, la sculptrice :
Chana Orloff (1888-1968)
exposée au musée Zadkine jusqu'au 31 mars : « Sculpter l'époque »
Précisément, en cette « époque moderne », sa reconnaissance fut fulgurante. Quelque peu oubliée ensuite, gageons que cette exposition soit un prélude à la redécouverte de son œuvre tant de bois, de pierre, de ciment (une des premières à utiliser ce matériau) que « de chair et de sang » selon ses propres mots.
Née en 1888 dans l'actuelle Ukraine, elle développe d'abord des talents de couturière, rejoint le « Paris de la mode » en 1910 et y rencontre Soutine, Chagall, Modigliani, Zadkine...
Dès lors attirée par la sculpture, elle connait le succès dès son exposition au salon d'automne de 1913 et cela malgré, dira t-elle, son statut « d’étrangère, femme, juive, artiste » ... et bientôt veuve, élevant seule son fils Didi.
Son succès repose sur sa capacité à faire entrer le genre portrait dans la modernité, tout en préservant la ressemblance, nous livre la commissaire d'exposition et directrice du musée Zadkine, Cécilie Champy-Vinas.
Chana Orloff travaille ainsi par épure, ne conservant que les lignes de force et dont la patine reflète la lumière.
Après la Guerre, tout son travail pillé ou détruit, son modelé se fait plus tourmenté, expressionniste, réalisant par ailleurs plusieurs commandes pour l'État d'Israël.
Restons dans cette « moderne époque » avec l'exposition :
« Dans l'appartement de Léonce Rosenberg … »
Musée Picasso jusqu'au 19 mai
Au fait de sa gloire, en 1928, le marchand collectionneur désire « une œuvre totale » : soit un artiste pour chacune des 11 pièces de son appartement.
L'exposition est donc une évocation du lieu et de cette belle ambition : une quarantaine d'œuvres comme par exemple le « Cycle des gladiateurs » de Chirico pour le hall d'entrée, « Transparences » de Picabia dans la chambre de son épouse, Gleizes pour celle de sa fille Jacqueline.
Czaky, Valmier, Léger, Metzinger, Ernst...des artistes entre post-cubisme, retour à la tradition, surréalisme, au milieu des meubles anciens et modernes nous font revivre ce magnifique passé, toujours cher à nos yeux.
Nous pouvons à présent nous plonger dans les abîmes colorés de :
« Mark Rothko » (1903-1970)
Fondation Louis Vuitton jusqu'au 2 avril
Le parcours chronologique de cette exposition s'ouvre sur une période figurative (portraits, scènes urbaines avec des influences surréalistes dans les années 40).
Période qu'il clôt dès 1946, bouleversé comme tant d'artistes par la révélation de la Shoah. Rappelons que Marcus Rothkowitz est né en Russie en 1903, son enfance marquée par les pogroms, ceux-ci contraignant sa famille à l'exil en 1913.
Aux États-Unis, avec Barnett Newman, Clyfford Still, Jackson Pollock et d'autres, commence alors l'aventure dite « expressionnisme abstrait américain »
Après sa série « Multiforms » Mark Rothko simplifie peu à peu ses compositions pour n'en retenir que l'essentiel : la lumière émanant de la couleur, soit des rectangles sans réel contour, flottant, vibrant d'un halo étincelant, fruit d'une technique, ne nous y trompons pas, très élaborée de fines couches de glacis superposées : « Color Field painting » les nomme le critique Clement Greenberg. C'est ainsi qu'il veut nous mener par un état d'hypersensibilité visuel et émotionnel, aux profondeurs de la conscience, de la condition humaine entre « Clarté et Ténèbres ». Des ténèbres transcrits au soir de sa vie, par sa série « Black on Grey » (1969), qu’accompagnent, que hantent ici les hautes silhouettes d'Alberto Giacometti.
« Je ne m'intéresse qu'à l'expression des émotions humaines fondamentales, tragédie, extase, mort... ». « Mon art n'est pas abstrait, il vit, il respire » souffre et meurt, pourrait-on ajouter, se donnant la mort en 1970.
Après Mark Rothko, intellectuel nourri de la pensée de Nietzsche, Freud, Jung, allons à la rencontre de :
« Lacan, l'exposition. Quand l'art rencontre la psychanalyse »
Centre Pompidou-Metz jusqu'au 27 mai
Possesseur un temps du si fameux tableau, « L'Origine du monde » de Gustave Courbet, Jacques Lacan entretenait plus largement, de fortes relations avec le monde de l'art ; relations dont il faisait souvent référence lors de ses légendaires séminaires.
Une centaine d'artistes sont ici convoqués, ponts jetés entre sa pensée (aux concepts parfois complexes !) et des problématiques toujours actuelles.
Mais c'est peut-être d'abord, avouons-le, le bonheur de voir, revoir des œuvres d'une incontestable puissance telles le sublime « Narcisse » de Caravage (1597, illustrant la théorie du « stade du miroir »), « L'Origine du monde » de Courbet, bien sûr, puis Picasso, Dora Maar, Salvador Dali, Magritte, Niki de Saint Phalle, Louise Bourgeois, Cindy Sherman.
L'année 2024 sera pour nous tous une « heureuse révolution » avec la réouverture, dans son ensemble, du musée d'Art moderne.
150 ans auparavant naissait une toute autre révolution : « Les Impressionnistes » ; plus précisément le 15 avril 1874, dans l'atelier du photographe Nadar. Aussi dans toute la France, printemps et été bruisseront de ce « courant d'air ». Nous aurons bien sûr l'occasion d'en reparler.
Mais sans attendre ces jours, le musée de l'Orangerie poursuit son riche dialogue entre « Nymphéas » de Claude Monet et artistes contemporains
Après Hermann Nitsch et sa puissante « action painting » colorée (jusqu'au 12 février), le calme, voire la méditation s'invitent avec deux artistes :
« Robert Ryman. Le regard en acte »
du 6 mars au 1er juillet 2024
Toutes les nuances, subtilités du blanc, la matière, la lumière, résonnent avec l'œuvre du Maître des lieux.
« Wolfgang Laib »
du 6 mars au 8 juillet 2024
Ses fragiles installations, de cire d'abeille, de pollen... patiemment récoltés, font écho au frémissement, à la fragilité, la beauté de la nature, nous plongeant dans une pure contemplation.
A noter qu'à Deauville, dans ce magnifique couvent restauré « Les Franciscaines » se tiendra l'exposition :
« Zao Wou-Ki, les allées d'un autre monde » (1920-2013),
du 2 mars au 26 mai 2024
Y figurera, entre autres, un tableau « Hommage à Claude Monet » 1991.
Hommage empreint d'émotions, de sensations, au travers de son langage, ses sublimes nuées colorées.
Pour terminer, permettez-moi une incursion où se côtoient avec bonheur, passé-présent. Il s'agit de la réouverture, le 2 février 2024, de la
Fondation Bemberg à Toulouse
Plusieurs années furent, là aussi, nécessaires à la rénovation du superbe hôtel d'Assézat, d'époque Renaissance.
La première acquisition, à 18 ans, du jeune Georges Bemberg (1915-2011, d'origine argentine) fût une gouache de Pissaro. Suivront Monet, Degas, Gauguin, Matisse, Picasso, Bonnard (magnifique autoportrait).
Collection qu'il complètera par un époustouflant panorama de 500 années d'art français, flamand, hollandais, allemand et bien sûr italien.
On y croise des chefs d'œuvre de Le Brun, Boucher, Cranach, Titien, Tintoret, Véronèse...sans oublier mobilier, objets, précieux livres : une merveilleuse plongée dans le temps et l'art.
Aussi je vous souhaite à tous un merveilleux printemps.
Pour vous.
Christine Leduc
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29/01/2024
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Au décès de Germaine Richier en 1959, un article non signé de L’Express titrait « Sculpture. Une femme peut donc créer ».
Les représentations sociales ont longtemps tenu pour incompatibles la réserve associée à la condition féminine et l’imaginaire viril du métier de sculpteur (force physique, confrontation aux matériaux, autorité du maître sur les assistants et praticiens…).
Si l’on ajoute les contraintes économiques de la sculpture traditionnelle, tel que le coût élevé des fontes, on mesure les obstacles multiples rencontrés par les sculptrices.
Nombreuses sont pourtant les femmes à s’affirmer dans le champ de la sculpture à partir du XIXe siècle, comme l’ont mis en lumière les travaux d’Anne Rivière.
Ainsi, malgré les difficultés, les sculptrices se sont ont investi dans tous les mouvements d’avant-garde, surréalisme, abstraction, Harlem renaissance, pop art mais elles sont également présentes dans la sculpture académique où elles réalisent de nombreux portraits et des figurines animalières.
Certaines d’entre-elles prennent le marteau et le burin pour répondre à des commandes officielles, ce qui leur permet de travailler la pierre sur de grands formats et d’inscrire leurs œuvres dans l’espace public tels les monuments aux morts.
Plus proche de nous, quelques sculptrices se sont mises au service de la cause féministe.
Les sculptrices ont régulièrement, aux côtés des hommes, participé aux grand salons parisiens, aux grandes expositions collectives et ont parfois reçu des prix importants, à l’exemple de Lucienne Heuvelmans, première femme à obtenir un grand prix de Rome en 1911.
Elles sont également présentes dans les collections des grands musées, et pourtant, leurs noms nous sont bien souvent inconnus.
L’objet de cette conférence est donc de les faire connaître, de montrer leur travail et leur talent.
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06/12/2023
Conférence avec projections et rencontres à l'amphithéâtre du musée d'Art moderne.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
La naissance du Centre Pompidou, c’est l’histoire d’une rencontre que personne n’avait imaginée entre un président de la République épris d’art contemporain, un jury de concours courageux et deux jeunes architectes presque inconnus.
Plusieurs fois, le projet a failli capoter et pourtant il est arrivé à bon terme.
Il en a résulté, il y a presque cinquante ans, un bâtiment qui a bouleversé le paysage de Paris et révolutionné l’architecture des lieux de culture.
Bien avant le choc du Guggenheim de Bilbao dessiné par Frank Gehry, le Centre Pompidou a donné le coup d’envoi à une vague mondiale de constructions de musées.
Le bâtiment de Piano et Rogers a connu beaucoup de modifications depuis sa création, il va à nouveau entrer en chantier pour cinq années.
Mais son esprit pluridisciplinaire demeure bien vivant, associant une bibliothèque ouverte à tous et l’une des plus belles collections d’art moderne de la planète.
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04/12/2023
Visite guidée ludique sur le thème des portraits au musée d'Art moderne (à partir de 4-6 ans).
Rendez-vous à l’accueil du musée d'Art moderne.
Réservation 06 81 46 27 06
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03/12/2023
Pour les enfants de 6 à 11 ans - Au musée d'Art moderne de Troyes.
Gratuit sur réservation au 06 81 46 27 06
Viens avec nous et tes amis regarder et réfléchir puis participer à un atelier.
Séances de 14h30 à 17h :
Samedi 27 janvier 2024
De quoi a-t-on besoin pour habiter la planète et bien grandir ?
Samedi 10 février 2024
De quoi a-t-on besoin pour bien vivre et se sentir heureux ?
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02/12/2023
Visite guidée de l’apothicairerie (à partir de 7ans).
Rendez-vous à l’accueil de la Cité du Vitrail.
Réservation au 06.81.46.27.06
12/10/2023
Et voici l'automne qui porte haut ses couleurs, du vert, jaune, orange, rouge, brun. Des artistes, pour leur part, nous en révèlent richesses et nuances. Attardons-nous-y quelques instants.
Beaucoup de vert, de bleu tout d'abord avec :
"Vincent Van Gogh à Auvers sur Oise. Les derniers mois". Musée d'Orsay jusqu'au 04 février 2024.
C'est en effet, quittant l'asile de St Rémy de Provence, le printemps qui l'accueille dans cette paisible bourgade.
De mai à juillet 1890, pas moins de 73 peintures, dessins, gravures, témoignent d'une nouvelle et intense période créative, mais tout autant d'une intense tension psychique que le docteur Gachet, son ami, tentera en vain de juguler.
D'une éclatante palette enrichie du souvenir de la lumière provençale, Van Gogh s'accorde, vibre à toutes les lignes, tous motifs qui l'entourent : un chemin, des racines, un cours d'eau... De ses paysages, il étire le format comme pour embrasser l'infini, et cela jusqu'à l'ultime, puissante et tragique toile : "champ de blé aux corbeaux" (juillet 1890) "J'entends les ailes des corbeaux frapper des coups de cymbales fortes au-dessus d'une terre dont il semble que Van Gogh ne pourra plus contenir le flot. Par conséquent la mort", dira à son propos Antonin Artaud.
Du musée d'Orsay, nos pas nous portent tout naturellement au musée de l'Orangerie, où nous accueillent :
"Amadeo Modigliani. Un peintre et son marchand" jusqu'au 15 janvier 2024.
Ce lieu abrite, outre le grand décor de "Nymphéas" de Claude Monet, la collection Jean Walter-Paul Guillaume, principalement constituée, par ce dernier et recélant notamment des œuvres de Modigliani. Aussi l'exposition se penche-t-elle sur les rapports "marchands-amis", unissant les deux hommes.
Jeune peintre italien arrivé en 1906 au cœur du Paris, capitale des arts, Modigliani pratique alors avec passion la sculpture, influencé par Brancusi et les arts premiers, inépuisable source d'inspiration pour l’artiste. Une rencontre infléchira sa carrière, celle en 1914 d'un tout jeune et passionné marchand d'art : Paul Guillaume - 23 ans ! Ce dernier conquis par son art l'incite à reprendre les pinceaux, se faisant à la fois mécène et marchand. Entre tradition et modernité, des nus sensuels, des portraits si caractéristiques (frontaux, lignes épurées, chaude et profonde gamme chromatique) constitueront désormais l'essentiel de son œuvre. A l'évidence Paul Guillaume est un excellent marchand, un brillant communiquant : fonde la revue "Arts de Paris" en 1918, organise concerts et lectures en ses galeries (avec Apollinaire, Cendrars, Auric, Satie...). Mais au-delà, entre "Modi" et "Novo Pilota" (surnom donné par l'artiste à son marchand) se tissent d'autres liens, de profondes affinités concernant notamment
les arts premiers et la poésie. "Il jugeait la poésie avec une âme mystérieusement douée pour les choses sensibles et aventureuses" écrira Paul Guillaume. Et l'on sait la vie aventureuse, orageuse et tragique de Modigliani : ses amours, sa mort précoce de tuberculose et le lendemain même celle de sa compagne d’alors, Jeanne Hébuterne, enceinte de leur enfant.
Il ne faudrait toutefois pas se laisser gagner par la mélancolie tant il est vrai que les expositions de la rentrée présentent d'autres de ces destinées, certes brillantes mais tragiques avec Nicolas de Staël et Mark Rothko. Partons donc, avertis, à la rencontre de :
"Nicolas de Staël" musée d'art moderne de Paris, jusqu'au 21 janvier 2024.
"Le Prince foudroyé" titrait en 1998 l'ouvrage de Laurent Greilsamer. Il est indéniable qu'un mythe s'est forgé autour de cette belle et grande silhouette : de l'enfant d'aristocrates fuyant la révolution russe à l'orphelin de cinq ans, l'homme aux incessants voyages "un éternel errant, un exilé qui a besoin d'être ailleurs", à sa dernière et douloureuse passion, jusqu'à ce saut fatal, il a 41 ans. Aussi au-delà du personnage romanesque, les commissaires d'exposition tentent d'embrasser toute la complexité, la densité de sa carrière principalement entre 1945 et 1955. Et cela grâce à quelques 200 pièces : peintures, dessins, gravures dont 50 environ ne furent jamais présentées en France. "Ce qui est étrange et fascinant chez de Staël, c'est qu'une année équivaut à une période de création. Ce phénomène inconscient mais flagrant est visible dans la composition, la gamme de couleurs, la qualité des textures, les outils employés, les formats" note Pierre Watt, commissaire. L'artiste a en effet besoin de "casser", pour à nouveau expérimenter.
Voici donc ici présenté le parcours de cet homme "intranquille", tourmenté dans l'art comme dans la vie. Un parcours chronologique nous fait découvrir des œuvres "maçonnées" strates par strates comme une mémoire enfouie dans sa peinture, puis de larges plages de couleurs et encore des blocs, des tesselles aux lumineuses variations chromatiques. Viendront ensuite des formes allusives : un arbre, une silhouette, un bouquet. Il refuse de trancher entre abstraction et figuration, d'être affilié, dira-t-il, au "gang de l'abstraction" (courant artistique dominant en ces années 50). Sa route le mènera jusqu'à la Méditerranée, livrant des toiles d'intensité chromatique croissante. "Le cassé bleu, c'est merveilleux, au bout d'un moment la mer est rouge, le ciel jaune, les sables violets". Aux limites de
l’épuisement, il s'abime dans sa peinture, désormais diluée et posée à la gaze et au coton ; jusqu'à cette œuvre ultime, inachevée, consumée par un rouge incandescent : "Le Concert" mars 1955. Le silence y répond, à jamais.
Après une telle intensité, permettez-moi de n'évoquer l'exposition de Mark Rothko fondation Vuitton, jusqu'au 04 avril 2024 qu'en la prochaine newsletter, tant tragique encore, et sublime s'y conjuguent.
Partons donc au Nord pour :
"Chagall politique ; le cri de liberté". La Piscine - Roubaix, jusqu'au 7 janvier 2024.
Cette exposition ambitionne de souligner l'engagement de l’artiste, chantre d'un humanisme fraternel, face aux évènements de son siècle. Des évènements qui nous apparaissent alors transfigurés par sa féconde imagination, son audacieuse et merveilleuse palette, sans oublier malgré tout, son savoureux sens de l'humour.
Marc Chagall que nous retrouvons au :
Centre Pompidou Paris : "Chagall à l'œuvre-dessins, céramiques, sculptures de 1945 à 1970" jusqu'au 26 février 2024.
On pourra, entre autres y voir les dessins préparatoires aux costumes et rideaux de scène du ballet "L'Oiseau de feu" d'Igor Stravinsky ; les esquisses et maquettes pour la décoration du plafond de l'Opéra.
Ne quittons pas les lieux sans découvrir : "Corps à Corps - Histoire(s) de la photographie" jusqu’au 25 mars 2024.
Née de la rencontre de deux collections photographiques d’envergure, celle du Centre Pompidou et celle de Marin Karmitz (fondateur de la société MK2 spécialisée dans le cinéma indépendant), cette exposition propose une conversation féconde entre les diverses représentations du corps par des photographes d'hier et d'aujourd'hui ; tels Man Ray, Dora Maar, Brassaï, William Klein, Vivian Meyer, Annette Messager...
Toujours au Centre Pompidou ; "Gilles Aillaud - Animal politique" jusqu'au 26 février 2024.
De somptueux animaux, en cage ou en liberté, nous y contemplent, questionnant alors notre rapport à leur monde, notre monde, vaste monde environnant.
Ce lieu nous retient encore pour : "Picasso - Dessiner à l'infini" jusqu'au 15 janvier 2024, dans le cadre du 50ème anniversaire de sa disparition.
Prolifique, il le fût en bien des domaines, mais plus encore peut être dans celui du dessin. Quelques mille travaux ici présentés en témoignent.
Et nous retrouverons Picasso en bien d'autres endroits :
Au musée Picasso bien sûr, avec : "Sophie Calle. A toi de faire ma mignonne" jusqu'au 07 janvier 2024.
Artiste plasticienne, photographe, Sophie Calle porte un regard curieux et décalé sur un choix d'œuvres emblématiques de Picasso ; puis s'en émancipe pour déployer son propre univers : un original, drôle, quelque peu irrévérencieux hommage au maître des lieux.
Au musée du Luxembourg : "Gertrude Stein et Picasso, l'invention d'un langage" jusqu’au 28 janvier 2024.
"Homme de lettres" : ainsi Picasso définissait-il celle dont il réalisa un portrait fameux en 1905-1906. L'exposition s'attache de fait, à dévoiler les affinités, le fertile dialogue "cubiste" entre l'écrivain, la poète américaine et l'artiste espagnol. Plus loin sera évoquée la postérité en divers domaines, à dominante américaine toutefois, de ce duo légendaire.
Nous avions en premier lieu annoncé : "couleurs". Nous terminerons ce rapide (et non exhaustif !) survol de l'actualité artistique en noir et blanc :
"Trésors en noir et blanc. Dürer, Rembrandt, Goya, Toulouse-Lautrec" : au Petit-Palais jusqu'au 14 janvier 2024.
Car c'est bien de trésors qu'il s'agit là, à voir, à revoir, tant il est vrai que la gravure-estampe est un art à sans cesse redécouvrir : tout de subtilité dans le traitement de la lumière, tout de finesse, de détails, pour plus encore apprécier l’œuvre. Attardons-nous sur l'exceptionnelle "Pièce aux cent florins" de Rembrandt, "Mélancolia" de Dürer, "Les Caprices" de Goya, sur Odilon Redon, Edgar Degas...
A noter : Le Petit Palais transfiguré par l'univers étrange et onirique de l’artiste Loris Gréaud jusqu’au 14 janvier 2024.
Peintures, dessins, photographies, estampes, installations...tant de mondes s'offrent ainsi à nous.
Alors, en leur compagnie : Très Bel Automne !
Pour vous, Christine Leduc.
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08/07/2023
Réservation : communication@amisdumamtroyes.fr
Maximum 24 personnes (adultes et enfants confondus)
Visite guidée tout public, par Apolline Guérin, médiatrice des musées de la Ville de Troyes.
La sculptrice Parvine Curie (1936 - ) a passé sa jeunesse à Troyes, laquelle lui a passé autrefois commande d'une porte monumentale pour orner la façade du musée d'art moderne (1984).
Au cours de sa carrière, elle a nourri une recherche d'harmonie entre l'architecture, l'homme et la nature.
Les « Mères », thème de prédilection de l'artiste, incarnent un message universel d'espoir, comme le montre l'exposition présentée au MAM de Troyes, à partir du 23 juin 2023.
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07/07/2023
Réservation 06.81.46.27.06
Maximum 24 personnes (adultes et enfants confondus).
Visite guidée tout public par Martin Dehoux, médiateur des musées de la Ville de Troyes de l'apothicairerie.
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