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24/04/2023
Ouvrons ces pages avec une invitation, promesse de beaux jours.
Le Domaine de Chaumont sur Loire nous convie à la nouvelle « SAISONS D’ART » (jusque au 29 octobre) en son château Renaissance, ses vastes parc et jardins, bel écrin à une déambulation, un voyage entre imaginaire et poésie.
Puis plongeons-nous au cœur de la scène artistique parisienne où deux « face à face » retiennent d’abord notre attention. En fait, c’est un véritable « corps à corps » qui est proposé à la Fondation Vuitton : BASQUIAT ET WARHOL – à quatre mains », jusqu’au 28 aout. Et pourtant, dans les années 80, leur rencontre semble bien improbable. Andy WARHOL (1928-1987, maitre incontesté du pop’art a bâti son succès en exploitant, non sans dérision, les emblèmes de la société consumériste américaine. Jean-Michel BASQUIAT (1960-1988), encore peu connu mais tout de rage de vivre, revendiquant un statut d’homme de couleur, dénonçant, pour sa part, ces mêmes emblèmes consuméristes, usant d’un style graphique percutant. Ironie, c’est un marchand d’art qui les réunira, initiant une collaboration féconde, « électrique voire explosive », « entre jeu et joute » dira Suzanne Pagé. Des années 1983 à 1985 naitront quelque 160 toiles « à quatre mains » (une centaine à l’exposition), de très grand format pour la plupart, où Jean-Michel BASQUIAT, manifestement entraine son ainé, comme « revivifié « , vers des rives plus engagées socialement, politiquement. Mais suite à l’exposition de leurs œuvres, la critique se montrera extrêmement sévère, n'y voyant là qu’un faire-valoir pour Andy WARHOL, brisant à jamais cet élan.
Restons toutefois dans l’univers inspirant de Jean-Michel BASQUIAT avec « BASQUIAT SOUNDTRACKS) » (Basquiat Bandes sonores), à la Philharmonie de Paris jusqu’au 30 juillet. Jazz, blues, reggae (mère d’origine portoricaine, père d’origine haïtienne), hip-hop naissant, mais aussi opéra, classique (dont Beethoven) : sublime fracas ! l’exposition révèle ainsi, tour à tour, et avec talent ces riches sources au processus créatif de Jean-Michel BASQUIAT (des toiles y sont conjointement présentées) ; processus, vous l’aurez compris, puissant, vibrant, vivant… et fulgurant ! (il décèdera en effet à 28 ans d’une overdose)
C’est un face à face plus feutré, nuancé, qui se tient au musée d’Orsay MANET (1832-1883) - DEGAS (1834-1917), jusqu’au 23 juillet. Au travers de ces deux essentielles figures, l’exposition dévoile, de fait, ce que la modernité en ces années 1860-1880, eût d’hétérogène voire de conflictuel, entre rupture et continuité, audace, et citation, tel qu’en témoigne Edouard MANET et le « Déjeuner sur l’herbe » de 1863. C’est un dialogue, et une lecture donc, subtiles, qui s’engagent au fil de cette exposition entre ces deux acteurs de la modernité. Une quinzaine de toiles prêtées par le Métropolitain Museum of Art de New-York, ainsi que par d’autres musées américains, européens et collectionneurs privés ont permis d’enrichir la collection du musée d’Orsay. De salles en salles, notre regard peut alors s’aiguiser, décelant ici et là affinités, dissemblances, emprunts. Manet, pour exemple, brossant « Femme dans un tub», un des thèmes de prédilection de Degas. Ou dans cette scène très « moderne » d’un café : « La Prune » de Manet, dans un ravissant camaïeu de tons blanc-rose-prune, arbore une jolie moue rêveuse alors que dans « L’Absinthe » de Degas, la composition légèrement déséquilibrée, les tons sombres présentent une jeune femme semblant accablée, Degas ayant toujours été très attentif, sensible au dur labeur féminin (« Repasseuses »…). Manet – Degas, une relation complexe donc entre émulation et rivalité.
« Degas aura du succès demain » écrivit Manet. « il était plus grand que nous le croyions » déclara Degas à la mort de Manet, emporté à 51 ans.
Degas toujours, mais en autres compagnies et avec ce médium d’exception : « PASTELS – DE MILLET à REDON », Musée d’Orsay, jusqu’au 2 juillet. Leur fragilité les tient souvent en réserve, aussi sachons apprécier cette sélection d’œuvres (une centaine sur les 500 de la collection d’Orsay) reflétant, après un brillant XVIIIe siècle, un regain d’intérêt pour ce médium dans la seconde moitié du XIXe siècle : Boudin, avec ses « études de nuages » puis Millet, Manet, Mary Cassat, Levy-Dhurmer, Redon et se étranges chimères, Degas bien sûr dont ses vaporeuses danseuses à l’opéra, contrastant avec ce sombre « Départ pour la pêche » de Mondrian : éclectique merveilleux florilège.
DEGAS, encore mais seul cette fois : « DEGAS EN NOIR ET BLANC », Bibliothèque nationale de France, du 31 mai au 3 septembre. Cette originale exposition propose une approche inédite de l’œuvre d’Edgar Degas, signalant bien sa place singulière parmi les artistes impressionnistes. S’y montre son intérêt pour des supports et techniques variés, au-delà de la peinture et du dessin : une passion pour l’estampe avec ces thèmes de la vie « moderne » (opéra, cafés concerts, intérieurs bourgeois…) ou femmes à la toilette, maisons closes… Plus tard la photographie qui lui permettra d’autres expérimentations dont d’audacieux cadrages, repris dans certains de ses tableaux : plongée, contre-plongée, hors champ.
Nous ne quittons pas tout à fait cette époque et la photographie avec, illustrée à nombreuses reprises par Gaspard-Félix Nadar, SARAH BERNHARD, et la femme créa la star ». PETIT PALAIS, jusqu’au 27 aout. Il y a 100 ans, s’éteignait ce « monstre sacré », terme inventé pour elle par Jean Cocteau, « Divine » « à la Voix d’or » pour Victor Hugo se jetant à se pieds ou « Sarah Barnum » pour se frasques réputées dont elle avait fait un art et une puissante publicité. Mais au-delà de cet imaginaire collectif, l’exposition tend à montrer les facettes, les univers de cette femme magnétique tant au théâtre (L’Aiglon d’Edmond Rostand, La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas, Phèdre de Racine, Ruy Blas de Victor Hugo et tant d’autres joués dans le monde entier), qu’en ces cercles amicaux (- amoureux), littéraire, artistique, elle-même artiste de talent. 400 objets et œuvres d’art sont alors mis en scène en ce lieu tout à sa mesure : photographies de Nadar, affiches de Mucha, magnifiques portraits de Jules Bastien-Lepage, de Georges Clairin peut-être plus encore, longue ligne vaporeuse, costumes de scènes (Cléopâtre, Théodora…) enregistrements de cette « Voix d’Or » (déclamation certes étranges de nos jours), évocation de son salon-atelier où l’on découvre ses œuvres, des sculptures principalement dont un saisissant « autoportrait en chimère ».
Mais autre qu’une chimère, c’est une présence qui se glisse et parcourt avec nous, le Petit-Palais. Oh combien plus discrète, son nom vous est peut-être d’ailleurs inconnu ? (peut-être moins celui de son mari Hans Hartung ?) ANNA-EVA BERGMAN (1899-1987) Voyage vers l’inconnu. Musée d’Art moderne de Paris, jusqu’au 16 juillet.
Mais avant que d’atteindre une forme de plénitude picturale, le voyage fût long, souvent difficile, mouvementé au travers l’Europe, de sa Norvège natale à la France, à Antibes enfin, tant d’ailleurs au niveau de sa vie personnelle, qu’artistique. Le XXe siècle lui fera découvrir des repères, des amis, un mari aussi (épousé 2 fois à 28 années d’intervalle !) : Klimt, Munch, André Lhote à Paris en 1929, Kandinsky, Mondrian, puis après-guerre Soulages, H. Vieira Da Silva. Hans Hartung bien sûr : c’est alors cette peinture abstraite de la « Nouvelle école de Paris », d’après-guerre. Si un temps pour vivre elle réalise des dessins d’illustration pour des journaux, elle est fascinée par les lignes, la lumière dans la nature. C’est un ami, architecte, restaurateur de cathédrales, qui lui parle équilibre idéal, nombre d’or, géométrie ainsi que de la technique de la feuille d’or, dans les retables médiévaux. Elle a 40 ans, le véritable voyage peut alors commencer. « il nous faut quitter notre vieux monde pour entrer dans le nouveau. C’est un saut périlleux. L’art abstrait » notera-t-elle alors. De ses voyages dans les fjords norvégiens aux paysages méditerranéens, pierres, d’eau, d’astres, elle ne retiendra désormais plus que les lignes évidentes, cohérentes ;
La feuille métallique d’or, d’argent, de cuivre, d’aluminium, lui permettant de matérialiser la lumière telle une couche picturale. C’est « une peinture vivante, lumineuse, contenant sa vie intérieure » s’exclame-t-elle. Une vie qu’elle poursuivra et achèvera avec Hans Hartung dans une maison-atelier à Antibes, véritable utopie architecturale d’espace et de lumière en osmose avec la nature environnante. Aujourd’hui fondation garante de leurs œuvres et ouverte au public de mai à septembre.
Puisque nous sommes dans ce sud de la France, signalons la réouverture du Musée d’art contemporain de Marseille, avec, outre des expositions temporaires (actuellement l’artiste italienne PAOLA PIVI), un redéploiement de sa collection permanente, haut lieu de Nouveau Réalisme (Niki de Saint Phalle, Yves Klein, César, le marseillais) et Annette Messager, Jean-Michel Basquiat…)
Un peu plus loin sur l’ile de Porquerolles, la Fondation Carmignac nous invite à l’exposition « L’ile intérieure » du 29 avril au 5 novembre. Et vous ne serez donc pas surpris d’y retrouver Anna-Eva Bergman en belle compagnie pour d’autres « lumineuses vies ».
Retournons à Paris, un lieu envoûtant, différemment, le Musée de la Vie Romantique, niché au cœur de Pigalle, et ouvrant pour la première fois ses portes à l’art contemporain. Le maître des lieux et peintre romantique, Ary Scheffer y reçoit jusqu’au 10 septembre FRANCOISE PETROVITCH, Aimer – Rompre. Ces deux verbes illustrent bien l’esprit romantique du XIXe siècle, comme témoigne pour exemple un portrait
« revisité » par Françoise PETROVITCH, de George Sand, grande amoureuse s’il en fut ; portrait placé au côté de celui d’Auguste Charpentier en 1837-1839. L’artiste y présente un univers sensible, aux grands aplats de couleurs, séduisantes, acidulées et qui reflète avec une délicatesse teintée de mystère, de mélancolie tout Entre-Deux : celui du sentiment amoureux, de l’enfance – adolescence, du rêve réalité. Et voici le commentaire d’un critique d’art à propos de cette exposition : un univers intrigant à découvrir seul, à deux ou mieux, accompagné de ses ados… » A tenter donc !
Quelques pas nous séparent du Musée de Montmartre avec « SURREALISME AU FEMININ ? » jusqu’au 10 septembre. Bien sûr il y eût Marx Ernest (exposé cet été à l’Hôtel de Caumont, Aix en Provence), Man Ray, Masson, Tanguy… qui explorèrent ces lieux libérés de la raison, de la conscience. Le Musée de Montmartre a quant à lui, l’ambition de présenter d’autres explorateurs, des femmes moins assujetties à la « doxa », la ligne édictée par André Breton, plus libres peut-être… mais à quel prix souvent ! Nous y croiserons là, connues et moins connues, Dora Maar, Lee Miller (on le sait désormais à l’origine du principe photographique de solarisation, cher à Man Ray), Meret Openheim, Leonora Carrington (merveilleux univers de celle qui fût un temps l’épouse de Max Ernest) et Jane Graverol, et Franciska Clausen et tant d’autres en ce si accueillant « Petit Musée ».
Et partout sur vos routes :
A Metz (Centre Pompidou) jusqu’au 11 septembre, « SUZANNE VALADON, un monde à soi ».
A Villeneuve d’Ascq (LAM jusqu’au 2 juillet) ISAMU NOGUCHI ; au-delà de ses célèbres et délicates lampes en papier, un artiste absolu entre sculpture, architecture, scénographies (avec Martha Graham).
A Nantes HYPER SENSIBLE, jusqu’au 3 septembre, sculpture hyperréaliste (sans oublier les collections permanentes de ce lieu magnifique… 6 ans de travaux de rénovation !)
A Arles, à Montpellier, à Rodez (Musée Soulages, son architecture, les œuvres de son hôte)
Mais tout d’abord, avec vos proches, vos amis, vos familles
Très bon été
Bien à vous
Christine Leduc
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24/04/2023
Et d’abord ce vœu, déjà en partie certes exaucé, avant que de l’être entièrement courant de cette année 2023 :
« R’ENTRONS AU MUSEE »
Aussi pour ce premier trimestre d’actualités, ai-je fait le choix d’évoquer des expositions, pour la plupart, en lien avec des œuvres du musée d’art moderne de Troyes (MAM), afin d’enrichir, peut-être, nos connaissances, notre plaisir certainement. Et cela d’autant que les expositions dites « grandes » s’épanouissent plus volontiers au printemps.
Ainsi Germaine RICHIER (1902-1959) au Centre Pompidou à Paris du 1er mars au 12 juin 2023. Dans le jardin du musée, se dresse une de ses sculptures « La Spirale » de 1956. Elève de Bourdelle à la Grande Chaumière, elle mature peu à peu son propre langage ; langage dans lequel le corps humain reste l’élément, même ténu, de référence, tout en développant des tendances expressionnistes voire fantastiques imprégnées des mondes humain, animal, minéral, cosmique. Ainsi par exemple « l’Orage » de 1947-1948 (et sa version féminine « L’Ouragane » de 1948) imposent leurs silhouettes puissantes, « telluriques », conjuguant ces divers univers. Ou encore ses figures « insectiformes » (L’Araignée, la Chauve-Souris, la Cigale et autres créature surréelles), piégeant l’espace par un réseau de fils. Elle exposera, notamment en 1948 à Berne pour « Sculpteurs contemporains de l’école de Paris » au côté de Giacometti, Laurens, Lipchitz…
Liée par ailleurs aux peintres Hans Hartung, M.E Vieira da Silva ou Zao Woo-Ki , elle intégrera parfois, dans les années 50, la couleur à ses sculptures. « La Spirale » de 1956, se situe dans une phase où Germaine Richier pousse sa réflexion tendant à réduire son langage plastique jusqu’à cette forme d’abstraction. Œuvres et personnalité fortes, donc qu’Ariane Coulondre, commissaire de l’exposition, nous présente comme « une sorte de chainon manquant entre Rodin et César ».
Et puisque nous nous trouvons au Centre Pompidou n’hésitons pas à (re)parcourir les espaces consacrés à l’art moderne… et contemporain.
Récemment sur les cimaises du MAM de Troyes, nous avons pu découvrir ce tableau : La Plaine (ou les bords de la Tamise) H/T 1954, de Maria-Elena VIERA DA SILVA (1908-1992). Une exposition lui est consacrée au Musée des Beaux-Arts de Dijon jusqu’au 3 avril 2023. Née en 1908 à Lisbonne, elle fut très tôt, par sa famille, sensibilisée aux pratiques artistiques. Installée à Paris en 1928, elle y poursuit son apprentissage auprès de Bourdelle et Despiau. Se tournant ensuite vers la peinture, elle approfondit sous le regard de Léger et Bissière, les questions de composition, de perspective, depuis peu « bousculées ». Très inspirée par l’œuvre de Torses Garcia (qui, dans un art « constructif » entre abstraction – figuration veut réunir raison - émotion – nature), elle l’enrichira de la couleur, puisée aux toiles de Bonnard. Sur des emprunts au monde réel tels qu’en témoignent nombre de titres (Les Tisserands, la Bibliothèque, Filet… mais aussi Naufrage, Insurrection, Incendie…), elle élabore une sorte de grille, de damier, de « mise au carreau » (influence de l’azulejo peut-être ?) de la couleur, une couleur aux gammes somptueuses, puissantes ou évanescentes. S’y révèlent des espaces fragmentés, souvent labyrinthiques, chemin vers la non-figuration. Et sur ce chemin, elle rencontrera des artistes tels Poliakoff, Hartung, Estève, Bazaine, Soulages… (et Germaine Richier, donc). Groupe non réellement constitué, aux aspirations diverses mais souvent qualifié de « Nouvelle Ecole de Paris ».
L’exposition de Dijon se constitue en 2 parties : un premier temps « l’œil du labyrinthe », soit une rétrospective de son œuvre. Deuxième temps, « l’œil des collectionneurs » : où est mis en lumière la relation privilégiée de l’artiste avec ses mécènes : Kathleen et Pierre Granville, généreux donateurs et initiateurs de la collection d’art moderne du musée de Dijon.
Approchons-nous à présent d’Ossip ZADKINE (1988-1967) et de son œuvre au MAM de Troyes : « Projet de monument à Guillaume Apollinaire » 1937. Puis rendons-nous à Paris au Musée ZADKINE, pour « Ossip Zadkine – une vie d’ateliers » jusqu’au 2 avril 2023.
C’est là une exposition anniversaire célébrant les 40 ans du musée et ces mêmes 40 ans de création de 2 artistes : Ossip Zadkine et Valentine Prax, son épouse, peintre quant à elle. On y découvre en effet, en ce lieu retiré, merveilleux, un esprit préservé d’atelier, une vie de foyer-atelier. Et cela grâce à la présence de leurs œuvres respectives (des peintures de Valentine Prax rarement montrées), d’objets (livres, samovar…) et de photographies notamment d’André Kertesz. « Viens voir ma folie d’Assas et tu verras comme la vie d’un homme peut être changée par un pigeonnier, par un arbre », confiait Ossip Zadkine à un ami. Originaire de Vitebsk (aujourd’hui en Bielorussie), arrivé à Paris en 1909 à la Ruche, il participera au renouveau de la sculpture au XXe siècle, avec bien sûr d’autres artistes tel Brancusi, Lipchitz… Intégrant tant l’héritage de la sculpture romane, de Rodin, des arts africains, comme des avant-gardes dont le cubisme, il élabore un style original, un lyrisme expressif aux formes anguleuses, multiples, où creux et reliefs se jouent entre ombre et lumière. Une sensibilité particulière l’incline souvent à traduire musique ou poésie. Tout aussi inspirée, foisonnante… et colorée se révèle à ses côtés, la peinture de son épouse Valentine Prax.
Où il est aussi question de peinture avec l’exposition MATISSE – Cahiers d’art, le tournant des années 30 » du 1er mars au 29 mai 2023, Musée de l’Orangerie. Pas que de peinture, bien sûr, le MAM de Troyes possédant déjà dessins, tapisserie… et peinture. En 1930, Matisse quitte la France pour un voyage aux Etats Unis, puis à Tahiti, marquant un tournant, une réflexion renouvelée comme en témoigne par exemple la genèse de la Danse pour le Docteur Barnes (tryptique conservé à la Fondation Barnes – Philadelphie). Son retour en France, et au cœur de l’actualité artistique, sont envisagés pour cette exposition au prisme des publications « Cahiers d’Art ». Il s’agit de publications artistiques, littéraires initiées, éditées par Christian Zervos (de 1926 à 1960), célèbre critique d’art, collectionneur, écrivain. Ces pages « d’avant-garde » mettent en lumière des artistes tels que Braque, Miro, Kandinsky, Mondrian, Duchamp, Le Corbusier, Picasso… et Matisse donc, tant pour sa peinture radicale d’avant1916 que celle de ces années 30, aussi radicale en ce sens qu’elle préfigure les papiers gouachés, découpés. C’est ainsi le bonheur de découvrir au Musée de l’Orangerie des œuvres de ces années, pour beaucoup conservées aux Etats-Unis, des dessins, gravures, sculptures… et des publications « Cahiers d’art », bien sûr.
Souvent associé/opposé à Matisse, se dresse la figure de PICASSO : au MAM de Troyes, dessins et sculpture : « le Fou », un bronze de 1905.
Nous pensions avoir déjà beaucoup vu de PICASSO, il n’en est rien !! l’imagination de présentations est sans limite. De Paris à Antibes, de Malaga, Madrid à New York, ce ne sont pas moins de 42 expositions qui célèbrent, célèbreront le cinquantenaire de la mort du Maître (1881-1973).
Vaste choix ; et je ne ferai ici qu’en citer quelques-unes :
- Au Musée Picasso – Paris, c’est le créateur de mode Paul Smith qui repensera un accrochage haut en couleur (toute notre confiance !!) des collections du musée (du 7 mars au 27 aout 2023).
- Le Musée de l’Homme explorera son rapport à l’art préhistorique (8 février au 16 juin 2023).
- Antibes se penche sur la dernière période, soit de 1969 à 1972 (8 avril au 25 juin 2023)
- Tout près, Vallauris et la céramique (6 mai au 30 octobre 2023).
Et plus loin, la Fondation Beyeler, plus loin encore le Guggenheim de New York, apporteront leur éclairage sur cette tutélaire figure du XXe siècle.
Bientôt aurons nous le plaisir de découvrir, au MAM de Troyes, deux très beaux ouvrages de LEOPOLD SENGHOR (1909-2001), illustrés à sa demande par des artistes majeurs de l’art moderne et contemporain. Aussi, dans cette attente, vous convierai-je au Musée du Quai Branly pour « Senghor et les arts – Réinventer l’universel » du 7 février au 12 novembre 2023. A la fois poète, essayiste et président du Sénégal de 1960 à 1980, L. Senghor n’eut de cesse de se battre pour que l’Afrique puisse elle-même « écrire » son histoire. Dans cet idéal de (re)connaissance mais aussi de dialogue (« un rendez-vous du donner et du recevoir », disait-il). Le musée du Quai Branly lui rend hommage au travers de sa propre collection africaine, d’écrits, de poèmes illustrés par, en autres, Pierre Soulages, Hans Hartung ; tendant ainsi, autant que faire se peut, à rendre compte de cette belle pensée universaliste.
Puisque nous nous trouvons en ces lieux, attardons-nous quelques temps encore pour cette présentation : « Kimono », jusqu’au 28 mai 2023. Grande histoire, en effet, de ce qui fût plus qu’un simple tissu, tant au Japon qu’en Occident. Apparu il y a un millénaire, il est adopté sous l’ère Edo (1603-1868) par tous les japonais pauvres et riches, samouraïs, ou geishas. Il s’exprime, véritable acteur, avec le théâtre kabuki et se révèle enfin au reste du monde quand le Japon s’ouvre au commerce extérieur vers 1850. Les artistes s’emparent de ce vent artistique nouveau (Monet, Whistler, Van Gogh…), les couturiers tout autant de Paul Poiret et Alexandre Mac Queen.
Avant de revenir au musée, restons encore un peu sur ces routes vagabondes. Après le Japon, celles d’un Orient rêvé avec le Musée du Louvre, « splendeurs des oasis d’Ouzbékistan » jusqu’au 6 mars 2023. Où bijoux, céramiques, peintures, miniatures merveilleuses de l’école de Boukhara au XVIe siècle, nous emportent.
Et « Sur les routes de Samarcande, merveilles de soie et d’or », à l’Institut du monde arabe jusqu’au 4 juin 2023. Où comment au-delà des siècles, des frontières, l’art tisse des liens, de magnifiques liens, que nous aurons à cœur de conserver.
A très bientôt donc, nous l’espérons, au MAM de Troyes, pour une Très belle année à Tous.
Pour vous,
Christine Leduc
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18/04/2023
Cette pièce de théâtre aura lieu dans l' amphithéâtre du musée d'Art moderne, place Saint Pierre.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles /organisées par l'association des Amis du musée d'Art moderne de Troyes.
Inscriptions nécessaires par mail : communication@amisdumamtroyes.fr
Laurence Carnesecca s'est tournée vers un peintre et ami dont l'oeuvre est extrêmement colorée pour apprendre les couleurs, leur utilité, leur rôle dans la vie du peintre et de son oeuvre, le message qu'elles inspirent, l'émotion qu'elles suscitent.
Dans sont atelier, des couleurs longtemps endormies, turquoise, orange, tournesol, vermillon et véronèse reprennent vie, s'embrassent, se chamaillent, se rivalisent et tentent de lui redonner de l'inspiration et de l'envie.
Un choc émotionnel l'a brutalement arrêté dans son ascension, un autre choc émotionnel va réveiller son besoin vital de peindre et de retrouver ses couleurs...
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18/04/2023
Réouverture du musée : Acte 1
Après un temps « suspendu », qui nous a semblé bien long, nous voici à nouveau au milieu des cimaises du musée rénové… et quelle magnifique découverte ! des couleurs, des nouvelles présentations, un « nouveau » tableau, la collection d’art africain superbement mise en valeur…
Et vous êtes très nombreux à redécouvrir ce bel écrin, les témoignages sont tous unanimes.
L’affluence aux conférences dans l’auditorium, hélas un peu petit pour notre public, témoigne de ce plaisir, de cet engagement pour notre musée.
Merci aux Conservateurs de nous avoir accompagnés pour cette première réouverture.
Et nous comptons sur vous, adhérents et chers amis, pour en parler, convaincre … et faire adhérer à l’association !!
Ce musée, c’est notre passion, partageons la avec tous !
Christine Peiffer, présidente de l'association des Amis du musée d'Art moderne de Troyes.
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18/04/2023
Conférences avec projections et rencontres...
Amphithéâtre du musée d'Art moderne, place Saint Pierre.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles /organisées par l'association des Amis du musée d'Art moderne de Troyes.
Loin de se résumer à un simple tag revendicateur, le street art est devenu, en à peine 40 ans, une forme artistique reconnue.
Les années 80, dans le New-York underground, voient notamment Jean-Michel Basquiat et Keith Haring couvrir les murs de figures et de symboles colorés.
L'un évoquant ses racines haïtiennes et africaines, l'autre dénonçant, entre autres, un nouveau fléau nommé Sida.
Ces dernières années, des artistes contemporains tels JR, Bansky ou Oja usent de nouvelles techniques graphiques et photographiques pour offrir aux yeux du monde des regards, des dénonciations et des adorations.
Le marché de l'art et le monde muséal ont depuis, chacun à leur manière, permis une reconnaissance de cet art à la marge.
Défiant les maîtres de l'art moderne aux enchères ou entrant au musée, certains artistes du Street Art permettent aujourd'hui à certains de créer une collection.
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18/04/2023
Conférences avec projections et rencontres.
Amphithéâtre du musée d'Art moderne, place Saint Pierre.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Métamorphose est une agence de paysagistes concepteurs basée dans l'agglomération troyenne qui travaille à toutes les échelles de projet : du jardin, aux espaces publics jusqu'aux études paysagères de territoire.
La conférence abordera les différentes étapes de conception et de réalisation de ce jardin : consultation, diagnostic, parti-pris, composition, lien avec les tableaux du musée, mise en scène des sculptures, choix chromatiques, sélection des plantes et du mobilier puis suivi de chantier.
Elle se poursuivra par une déambulation dans le jardin, entre les parterres fleuris et les sculptures.
Cette conférence inaugure la programmation proposée à l’occasion de la 20e édition des Rendez-vous aux Jardins – événement national porté par le Ministère de la Culture – et qui à Troyes, met à l’honneur le jardin du MAM et celui de l’Hôtel-Dieu-Le-Comte les 2, 3 et 4 juin 2023.
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18/04/2023
« L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais », disait Colette.
Cet aphorisme de la célèbre femme de lettres résonne tout particulièrement dans le domaine de l’art.
Au musée d’Art moderne de Troyes, une peinture inédite, certainement de la main de Robert Delaunay (1885-1941), a été redécouverte au dos d’une œuvre du maître de l’orphisme, Les Coureurs (1924).
Il s’agit d’un portrait très abouti, représentant Bella Chagall.
Cette conférence abordera les nombreuses questions que cette trouvaille soulève, tant du point de vue de la recherche en histoire de l'art que de la restauration et de la muséographie.
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28/03/2023
Conférences avec projections et rencontres.
Amphithéâtre du musée d'Art moderne, place Saint Pierre.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles.
Avant d‘être un musée depuis 1985, le M.A.M fut pendant plus de mille ans résidence épiscopale.
Il en subsiste l’aile réaménagée au début du XVIème siècle par Monseigneur Parvis et celle érigée au XVIIème siècle par Monseigneur Malier. Mais la demeure est beaucoup plus vieille et à qui sait regarder, des traces témoignent encore aujourd’hui de cette ancienneté.
Comme la majorité des prélats, l’évêque de Troyes s’est installé à proximité de sa cathédrale, sur le rempart du Haut Moyen-âge peut-être depuis le VIème siècle même si les preuves en sont ténues, dans un bâtiment pour lequel nous ne savons rien.
Au début du XIIème siècle, l’évêque Philippe de Pont, comme ses confrères, renonce à la vie en commun avec les chanoines et se dote de sa propre demeure.
Dès lors les prélats ont continuellement cherché à posséder un logis personnel dont la beauté exprimait leur puissance ainsi que celle de Dieu, même s’ils n’emploient quasiment jamais le mot de « palais » pour le désigner.
Ils y disposent des trois éléments indispensables à tout Grand : une aula, la « grande salle » nécessaire pour réunir les prêtres du diocèse, rendre la justice et montrer sa puissance, une capella, la chapelle privée et une camera, la chambre ou appartements personnels.
Si certains éléments du XIIème siècle subsistent aujourd’hui, les aménagements et réaménagements, les modernisations ont été réguliers lors de ce millénaire même si nous avons des difficultés à en deviner la réalité car les sources écrites sont rares avant le XIVème siècle.
Eric Blanchegorge, Conservateur en chef du patrimoine, Directeur des musées de la Ville, conclura sur la destination aujourd’hui, de ces bâtiments.
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09/01/2023
Conférences avec projections et rencontres...
Amphithéâtre du musée d'Art moderne, place Saint Pierre.
Entrée libre et gratuite dans la limite des 100 places disponibles /organisées par l'association des Amis du musée d'Art moderne de Troyes.
Jean-Pascal Léger a enregistré, en 1977, avec Pierre Tal Coat, une série de Grands entretiens pour France Culture.
Il n'a cessé dès lors, jusqu'en 1985, de se rendre à Dormont, prés de Vernon, pour passer des journées en compagnie du peintre dans son atelier, au milieu de deux mille tableaux en travail.
Jean-Pascal Léger a publié dans la Revue et les Editions clivages qu'il a fondées en 1974, des dessins et gravures originales de Tal Coat.
Il a consacré à Tal Coat, chaque année de 1981 à 1991, une exposition personnelle à la Galerie Clivages, à Paris, suscité ou conçu une trentaine d'expositions personnelles de ce grand peintre dans des musées et centres d'art français et belges, notamment, en 2011, une rétrospective au Musée des Beaux-arts de Mons intitulée Tal Coat 1946-1985 et, en 2017, celle du Musée Granet, à Aix-en-Provence, Tal Coat ou La Liberté farouche de peindre, 1925-1985.
Outre de nombreuses préfaces et entretiens, il a publié, aux éditions Somogy, la monographie Tal Coat, Pierre et front de bois (2017).
Récemment acquis par le musée d'Art moderne de la Ville de Troyes, le tableau Passage rapide (1953) représente par excellence la période aixoise de Tal Coat, celle des Profils sous l'eau, des Rochers, des Failles et des Passages.
En 1943 en effet, Tal Coat s'était installé à Château Noir, un lieu chargé pour les peintres des plus audacieuses significations puisque Paul Cézanne y avait une remise pour ses tableaux et qu'il peignait sur les chemins environnants, au milieu des pinèdes, dans les parages de la Sainte-Victoire...
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09/01/2023
Février aura son lot de surprises puisque nous pourrons vous retrouver dans les locaux du musée d'Art moderne de Troyes restauré et prêt à vous accueillir.
Atelier découverte pour les enfants de 6 à 11 ans accompagnés d'un parent.
Atelier gratuit sur réservation au 06.38.82.37.22
N'oublie pas d'apporter tes crayons de couleurs !
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09/01/2023
Jour 1 : TROYES/PARIS/BIARRITZ
San Sebastien. Entrée au Musée Chillida-Leku.
Ce musée unique, fabriqué en soi comme une grande oeuvre d'art.
A l'intérieur, la fusion entre art et nature se produit d'une manière naturelle.
Les sculptures s'intègrent dans le paysage comme si elles en avaient toujours fait partie.
Dans le jardin, les hêtres, chênes et magnolias cohabitent avec les sculptures monumentales en acier et en granit situées dans un dialogue parfait avec l'environnement.
Continuation par la visite du Peigne au vent (plage d'Ondarreta, San Sébastien) San Sébastien sculptures et Concha.
Entrée au Musée Balenciaga conservation de la plus importante collection internationale de créations de Cristobal Balenciaga, à la fois pour le nombre et la qualité des pièces exhibées.
Jour 2 : BILBAO
Visite guidée à pied de Bilbao, à la découverte de 500 ans d'histoire.
Explorez la cathédrale de Santiago, la Plaza Nueva, l'église de San Anton et les ruines sur lesquelles elle repose, ainsi que le marché de la Ribera.
C'est ici même que la ville est née, et où se trouvait autrefois le port depuis lequel la ville s'ouvrit au reste du monde en servant de passerelle entre l'Europe du Nord et les royaumes hispaniques.
Entrée au Musée Guggenheim.
Oeuvre de l'architecte canado-américain Frank Gehry, le musée constitue un magnifique exemple d'architecture d'avant-garde du XXe siècle.
Avec ses 24000m2 de superficie, dont 9.000 destinés aux expositions, l'édifice s'érige en un véritable événement architectural, grâce à sa configuration audacieuse et à son design innovateur, qui conforment une séduisante toile de fond pour l'art qui y est exposé.
Annoncée : l'exposition Kokoschka à partir du 17 mars.
Entrée au Musée d'Art Sacré dans le couvent de l 'Incarnation du XVIème siècle et son cloître.
Jour 3 : BURGOS
Route vers Burgos. Visite guidée de la ville.
Traversée par la rivière Arlanzon, Burgos se scinde en deux grands quartiers.
La vieille ville se trouve sur la rive occidentale tandis qu'à l'est du cours d'eau s'étend un espace plus moderne.
Celle que l'on surnommait la Cabeza de Castilla (la tête de la Castille) possède encore de nombreuses traces de son riche passé.
Son patrimoine architectural est en effet colossal.
Visite guidée du Monastère de las Huelgas.
Le couvent fût fondé par Alphonse VIII et son épouse Eléonore pour servir de panthéon aux rois et de retraite spirituelle aux dames de la haute société et de la royauté.
Poursuite par la visite guidée du musée des tissus.
Visite guidée de la Chartreuse de Miraflores joyaux du gothique fin du XVe siècle.
Visite guidée de la Cathédrale Santa Maria de Burgos reconnue au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Jour 4 : BILBAO/PARIS/TROYES
Entrée au Musée des Beaux-Arts.
Le musée est un parcours à travers l'histoire générale de l'art, du XIIe siècle à nos jours.
La disposition des tableaux, dont les cadres sont parfaitement alignés sur une seule rangée, est originale et surprenante.
Temps libre puis transfert vers l'Aéroport international de Bilbao conçu par l'architecte Santiago Calatrava ouvert en 2000.
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08/01/2023
Musée d’Orsay
Edvard MUNCH : Un poème de vie, d’amour et de mort : Une centaine d’œuvres, peintures, mais aussi dessins, estampes ou encore blocs gravés, rendant compte de la diversité de sa pratique.
Cette présentation d’ampleur, à la dimension rétrospective, embrassera l’ensemble de la carrière de l’artiste.
Elle invitera le visiteur à revoir dans sa globalité l’œuvre du peintre norvégien en suivant le fil d’une pensée picturale toujours inventive : une œuvre à la fois foncièrement cohérente, voire obsessionnelle, et en même temps constamment renouvelée.
Rosa BONHEUR : À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur à Bordeaux, le musée des Beaux-Arts de sa ville natale et le musée d’Orsay, organisent une importante rétrospective de son œuvre.
Kehinde WILEY : En prolongement de l’exposition Kehinde Wiley, organisée à la Fondazione Giorgio Cini pendant la 59e Biennale de Venise, le musée d’Orsay présente dans sa nef trois œuvres monumentales de l’artiste.
Musée de l’Orangerie
Sam SZAFRAN : obsessions d’un peintre : Sam Szafran (1934-2019) occupe une place très singulière dans l’histoire de l’art de la deuxième moitié du XXe siècle.
Il a voué son œuvre à une approche figurative et poético-onirique du réel qu’il a développée loin du monde de l’art et de ses engouements, dans le retrait de l’atelier.
André DERAIN : paysages méridionaux : Influencé par les grands maîtres, André Derain (1880-1954) se retourne vers une production plus classique durant l’entre-guerre.
Plus qu’un simple « retour à l’ordre », ses paysages de Provence prisés par Paul Guillaume révèlent une réflexion très intense autour de la lumière.
Mickalene THOMAS : Avec MONET : Mickalene Thomas, éminente artiste visuelle américaine, qui est aussi réalisatrice, commissaire d’expositions et coproductrice de spectacles, nommée aux Tony Awards, est reconnue pour ses tableaux, ses collages, ses photographies, ses
vidéos, ses spectacles et ses installations de grande envergure.
Si les horaires d’entrée dans les musées sont respectés, nous vous proposerons une visite libre de la salle ovale de la Bibliothèque Nationale.
Covid : nous respecterons les directives gouvernementales en vigueur.
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